Rentrée
Ce coup-ci, ça y est : c’est la rentrée. Comme chaque année elle est annoncée “chaude” : syndicats, organisations professionnelles devant à tout prix “mettre la pression” sur le Gouvernement. Et comme chaque année, il risque fort de ne rien se passer d’exceptionnel. Bien sûr, les syndicats de salariés annoncent une journée d’actions le 4 octobre. Les Parisiens ont tout de suite compris qu’ils leur faudra marcher ce jour-là. Qu’il fasse beau, et tout ira bien... Côté agricole aussi, on roule des mécaniques, on lance des ultimatums : “le Gouvernement ferait bien de nous entendre, sinon...”. Sinon, rien, ou trois fois rien. Car que se soit dans le lait (qui était encore il y a quelques mois la filière “modèle”) ou dans la viticulture (où l’on demande toujours plus de distillation sans consommer les droits déjà obtenus), les problèmes sont avant tout internes à la filière. Et dans les F&L ? Quand on discute en tête à tête avec certains responsables, ils reconnaissent que l’été ne s’est pas si mal passé que cela. Que le problème est avant tout un problème de consommation. Et donc que les familles professionnelles de la filière auraient tout intérêt à mettre en place une vraie politique de relance de la consommation. Mais ce doit être plus mobilisateur pour les troupes de s’écharper sur le prix après vente, les importations, forcément abusives, et bien sûr le coefficient multiplicateur. A propos,où il est passé, celui-là ?