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Sud-Est
René Reynard : « Nous refusons de confier l’économie à Interfel »

Le BRM a été le premier comité de bassin à donner la semaine dernière sa position sur la réforme de l’organisation économique.

Après le BRM, les autres comités devraient réunir leurs conseils d’administration avant fin octobre pour indiquer leurs propositions respectives (lire également dans Vie de la filière " Fedecom prépare...).

Dans les grandes lignes, le Conseil d’administration du BRM s’est prononcé pour un oui à la transformation des comités en association d’OP sur leur aire de reconnaissance et d’un non à la transformation des sections nationales en AOP afin « de réaliser des économies d’échelles. D’ailleurs hormis quelques gros produits, de nombreuses espèces n’auront pas capacité à devenir AOP. »

Quant à l’adhésion volontaire – source de cotisations donc moyens de fonctionnement – des OP aux AOP, le malaise est perceptible et la situation nébuleuse. René Reynard est enclin à croire que « si les adhésions volontaires, nécessaires pour que les comités soient reconnus AOP, ne sont pas assez nombreuses, il pourrait y avoir une modification de la loi, revenant sur l’obligation d’adhérer. » L’autre critère qui entrave la demande de changement de statuts est l’obligation de la baisse de la représentativité des syndicats dans les comités. « C’est faisable, a souligné René Reynard, à condition qu’il y ait une forte volonté professionnelle affirmée. » Mais le point sur lequel René Reynard a été le plus virulent est la mission qui pourrait être confiée à Interfel, c’est-à-dire l’économie et la gestion des crises. « Nous refusons de confier l’économie à Interfel et nous ne le laisserons pas faire. Nous avons toujours prôné les interprofessions courtes pour la mise en place de stratégies communes. S’il s’agit de rassembler des gens dont la majorité a pour seule préoccupation de faire du business, sans prendre en compte les problématiques agricoles, il n’est pas question de céder sur l’organisation actuelle. L’organisation agricole ne sera pas confiée à un boutiquier. »

Jean-Pierre Bourquin, vice-président du BRM, abonde dans le même sens. « Ce qui excite tout le monde, ce sont les 0,5 % des fonds opérationnels destinés à la gestion des crises. C’est une manne qui sera utilisable dès mars 2008. L’Etat en particulier apprécierait de gérer des fonds européens qui ne le concernent pas, et le dédouanent d’apporter sa côte part. Nous refusons ce principe, comme nous refusons cette idée de tout centraliser à Paris sans tenir compte de l’avis des régions. »

Le BRM devrait rencontrer la “mission fruits et légumes” dans le courant de la semaine.

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