Renaud Dutreil souhaite tester un label commun “Potager de France”
C’est le ministre des PME, du Commerce,de l’Artisanat et des Professions libérales, Renaud Dutreil, qui a été convié pour ouvrir la 30e assemblée générale d’Interfel. Au cours de son discours, le ministre a notamment évoqué son engagement en faveur de la sensibilisation à la consommation de fruits et légumes. Il a annoncé sa décision de signer, le 16 mai prochain, la Charte Fruits, Légumes et Société et de demander “aux directions régionales du commerce de la relayer auprès des collectivités locales et des directeurs d’écoles, de collège et de lycée”. Le coup d’envoi de la semaine Fraîch’Attitude sera d’ailleurs donné par Renaud Dutreil et un marché aux légumes sera organisé pour l’occasion dans les jardins du ministère. Le ministre a par ailleurs souhaité “expérimenter avec l’interprofession de nouveaux modes de distribution des fruits et légumes frais reposant sur une signalétique commune, basée sur les produits de nos terroirs et potagers de France”. Il a également évoqué la mise en place d’une “charte de qualité, prescrivant à chaque détaillant affilié une gamme de produits suffisante, en privilégiant les produits d’origine française, avec par exemple un label Potager de France”. Afin de soutenir cette charte, le ministère prévoit toute une batterie d’outils : matériel d’information pour les consommateurs, cartes de fidélité, PLV, partenariats producteurs et grossistes, promotion et vente sur Internet, ainsi qu’une aide au développement de la livraison à domicile ou au bureau grâce à une dotation de provision pour investissement de 15 000 euros en faveur des PME souhaitant investir dans le domaine de la sécurité alimentaire. “Cette expérimentation pourrait reposer dans un premier temps sur les 250 détaillants indépendants engagés dans le réseau Le Fruitier.” Cette dotation ayant pour mission de venir en aide aux commerçants et aux producteurs s’engageant dans des projets innovants de distribution de fruits et légumes à partir de camions spécialement aménagés à cet effet. En conclusion, “il faut accentuer la repérabilité des produits : faire en effet un travail pédagogique auprès des consommateurs en revenant à la saisonnalité et à la mise en avant de nos terroirs, qui restent notre principal atout.”
(Article mis en ligne sur fldhebdo.fr le 28 avril à 18h).