Sélection variétale

Regal’In : un nouveau repère d’achat pêches-nectarines

Regal’In, c’est l’aboutissement de trente ans de travail de sélection réalisé par Arsène et Laurence Maillard. Pour l’heure, ce concept ou signature, que l’on pourrait définir comme un club – même si le terme ne plaît pas forcément aux créateurs –, concerne plus d’une centaine de variétés de pêches-nectarines dites “semi-douces” qui ont les mêmes caractéristiques durant la campagne de commercialisation. Et bientôt ce seront des abricots, cerises et pommes qui permettront d’avoir la signature Regal’In durant toute l’année. Les pommes seront commercialisées d’ici trois ans. « On a déposé le nom Regalines il y a plus de vingt ans, se souvient Laurence Maillard. Aujourd’hui on joue sur le terme “In” pour désigner que ce qui est bon est à l’intérieur. » « Regal’In, c’est un nom, une signature unique lisible par le consommateur, a indiqué Pierre Bergougnoux de PB Conseil en charge du lancement de Regal’In, lors de sa présentation au salon Fruit Attraction à Madrid. C’est une garantie de goût, de qualité et de conservation constante. » Autour du concept de pêches-nectarines “quasi identiques”, il y a des pépiniéristes, des OP et des metteurs en marché. « Ce concept est une association autour d’un même cahier des charges de mise en marché », ajoute Pierre Bergougnoux. Des rencontres avec les distributeurs français, anglais et espagnols sont en cours. « La France a répondu favorablement et les premiers fruits Regal’In seront sur les étals dès l’an prochain. Deux enseignes françaises sont même plus qu’engagées, l’une a même annoncé vouloir investir sur ce projet. » Pour accompagner ce lancement, PB Conseil annonce la mise en place d’un processus marketing d’envergure. « L’idée, c’est d’imposer dans un rayon fruit d’été qui est en perte de vitesse une marque ou plutôt une signature qui garantit la qualité des fruits. Plus qu’une signature, il est prévu de fixer un prix tout le long de la campagne de commercialisation. L’originalité, c’est de réussir à réunir des producteurs espagnols et français. Le projet porte sur un prix de vente qui sera le même sur toute la saison pour éviter les variations de tarif qui sont très nuisibles pour que le consommateur ait des repères en rayon. » A ce jour, le potentiel de production est de plus de 100 000 t en Europe, dont 90 000 t en Espagne et 10 000 t en France (une dizaine de producteurs font partie du projet). Des discussions ont actuellement lieu avec des producteurs sud-africains et le projet intéresserait aussi des distributeurs asiatiques.