Reconnaissances à foison !

Défaire les erreurs du passé, c’est en ces termes que François Mius définit une grande partie de son métier. Directeur général de l’Etablissement public Epareca, François Mius, architecte et urbaniste reconnu, a pour mission, depuis 2006, de remettre le commerce de proximité au cœur des quartiers sensibles des villes. Vaste programme qu’il conduit de main de maître soulignant la lutte contre la déperdition d’activité, héritage de la construction de surfaces commerciales jugées surdimensionnées plusieurs dizaines d’années plus tard. Reconnaissance donc à cet établissement public qui pendant longtemps a eu du mal à prendre ses quartiers sur un sujet aussi sensible que la rénovation urbaine, notamment parce qu’elle doit s’inscrire pleinement dans la politique des différentes collectivités locales concernées. A l’origine destiné à réaménager les zones commerciales, Epareca a désormais la possibilité d’intervenir dans les quartiers dits sensibles de centre-villes.
Cette édition, c’est aussi la reconnaissance d’un métier souvent délaissé par les politiques de centre-villes : le fruitier-primeur. 2010, c’est donc leur consécration avec la possibilité pour les détaillants de f&l de participer dès l’an prochain à la grande finale nationale MOF le 15 mai à Clermont-Ferrand. En effet, c’est à Rungis, le 19 mai, que les épreuves de qualification ont eu lieu. L’objectif, départager les 21 candidats via quatre épreuves. Reconnaissance également pour le salon Medfel qui vient de clôturer sa deuxième édition sur un bilan plus constructif. Un rendez-vous de filière désormais bien ancré dans l’Euroméditerranée. Riche d’informations tant prévisionnelles que politiques à l’image de la création d’une future Fédération européenne des détaillants, d’un plaidoyer des coopératives franco-italo-espagnoles auprès de Bruxelles lancé en direct de Perpignan… Riche donc et ce malgré les aléas climatiques.
Des conditions météos qui auront aussi un impact fort sur la campagne des fruits et légumes d’été conduisant à des retards de récolte, ce qui inquiètent fortement les opérateurs de l’Euroméditerranée, tant au niveau agricole que commercial. L’été se prépare et déjà les inquiétudes de 2009 refont surface. Présageons que les mauvaises conditions de l’an passé auront permis de construire de véritables gestions de crise.