Périgord
Récoltée à un train d’enfer, la fraise du Périgord anime le rayon
« La campagne a commencé plus tôt cette année, avec ces températures atypiques. En ce moment, on sort de la fraise en quantité, 500 t à la semaine, c’est un train d’enfer, précise Franck Pernot Dubreuil, producteur de fraises chez Socave. On a encore de la Gariguette et les volumes grimpent en Mara des bois, Darselect et Charlotte. Même si l’Espagne commence à se faire moins présente sur le marché, on avait anticipé ce décalage de production, mais on n’avait pas prévu cette concentration aussi forte de la production. On risque d’avoir un peu moins de volumes en juin. » Alors, pour accompagner les ventes, des animations ont débuté en fin de semaine, selon les mises en place décidées par les entreprises et se poursuivront jusque fin mai voire seront étalées si le marché se porte bien. En prévisions de récolte IGP fraises du Périgord, les volumes atteindraient les 2 000 t. « Cette mise en avant – qui comptera 175 journées d’animations chez Auchan, Monoprix, Casino, certains Centres Leclerc et Grand Frais – fait partie du programme européen de communication autour de sept IGP et AOP françaises et espagnoles pour une période de trois ans », explique Jean-Claude Bousigon à l’interprofession fraise du Perigord, qui coordonne le programme européen.