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Import-grossiste
Quels produits tirent la croissance du groupe Omer-Decugis (Siim) ?

Le groupe a publié ses résultats financiers semestriels 2022-23 et du chiffre d’affaires du 3e trimestre 2022-23. Les segments BAMA et exotiques sont porteurs. Les perspectives de l’exercice sont bonnes, les ambitions de croissance réaffirmées.

Mise en colis de mangues Dibra chez Omer Decugis à Rungis.
Mangues Dibra chez Omer-Decugis à Rungis. Photo d'archives FLD
© Philippe Gautier-FLD

Lors de la publication le 19 juillet de ses résultats semestriels 2022-23 et du chiffre d’affaires du 3e trimestre 2022-23, le groupe Omer-Decugis s’est félicité d’une croissance solide sur le premier semestre : +8,3 % à 104,7 M€ de chiffre d’affaires, dépassant pour la première fois les 100 M€.

 

Une marge brute semestrielle en repli, pourquoi ?

La performance opérationnelle est cependant en repli conjoncturel, toujours pénalisée par l’inflation. Vincent Omer-Decugis, président-directeur général d’Omer-Decugis & Cie, souligne la faible production bananière fin 2022, l’effet prix pas encore observable -les renégociations de contrats annuels ayant commencé à être mises en œuvre à partir de mi-mai 2023-, et l’inflation élevée des coûts d’approvisionnements (intrants, fret) et une parité euro/dollar défavorable jusqu’à la fin 2022.

 

L’avocat, au cœur de la stratégie de développement

Le segment BAMA [banane avocat mangue ananas] continue de tirer la croissance, avec une demande très bien orientée pour les fruits mûris, la mangue notamment mais « aussi l’avocat, en croissance forte cette année et au cœur de notre stratégie de développement à venir ». Le lancement de conditionnements écoresponsables pour les fruits mûris préemballés ont également porté la croissance, ainsi que l’extension des gammes de la Siim avec l’introduction de nouveaux produits exotiques et ethniques (avocat tropical, pitaya). La part de l’export en progression depuis deux ans, sous l’impulsion entre autres des ventes de litchis de Madagascar, confirme son rôle de levier de croissance sur de nouveaux marchés.

« Les synergies liées à l’intégration d’Anarex au sein du pôle grossiste ainsi que le redéploiement de la gamme au sein de SIIM procurent de nouvelles opportunités de croissance », estime Vincent Omer-Decugis.

Le pôle grossiste, porté par Bratigny, fait preuve de résistance sur le semestre (+2 %), malgré un contexte général tendu. « La croissance est portée par les produits à fort volume, comme la banane, mais également par l’attractivité de l’offre commerciale enrichie sur les segments exotiques et ethniques. »

 

Quelles perspectives ?

L’exercice est attendu « en territoire positif » et le troisième trimestre est d’ailleurs en progression de +14,7 %. Omer-Decugis & Cie réaffirme ses ambitions de croissance à moyen terme et confirme son plan de développement qui vise un chiffre d'affaires consolidé de 230 M€ et une marge d'EBITDA supérieure à 5 % à horizon 2025.

Différents leviers :

  • Les mesures de répercussion de l’inflation sur les prix de vente sont effectives.
  • Le bon maintien du segment stratégique BAMA (bonne campagne de mangues d’Afrique de l’Ouest et montée en puissance de l’avocat) et l’accroissement des capacités logistiques (ouverture de la plateforme de Sorgues) devrait permettre d’accompagner les développements en bananes et la hausse de l’activité dans le sud de la France.

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