Fld hebdo : Le conseil d’administration de la société Mediterranea de Ensaladas a annoncé la possible dissolution de l’entreprise. Pourquoi une telle résolution ? Quel est son avenir ?
Juan Safont : En principe, c’est une proposition du conseil d’administration qui doit être traitée lors de l’Assemblée générale des actionnaires. Elle sera prise dans le cadre d’une absence de rentabilité de l’activité durant la dernière année et demi. A cela, il faut ajouter le peu de perspective d’évolution en raison de la crise qui se profile au cours des deux prochaines années.
Fld hebdo : Pour Anecoop, quel est l’avenir de la IVe gamme ? Est-ce lié à la stabilisation du marché en Espagne et en Europe ?
J. S. : Pour le moment dans un futur immédiat le plus conseillable, c’est la mesure proposée (celle de la cessation d’activité). Et puis, si les conditions de marché changent, nous aurons toujours l’expérience accumulée durant ces années. Notre marché de départ c’est l’Espagne et dans celui-ci, nous avons réussi à prendre notre place, quoi que ce n’était pas avec les volumes adéquats pour donner de la rentabilité à l’activité et des alternatives de cultures aux coopératives.
Fld hebdo : Cette société est très récente (2007), quels sont les produits qui sont commercialisés par Mediterranea de Ensaladas ?
J. S. : Il existe deux lignes de production : salades, soit en mono produit ou en mélanges de salades : Romaine, Iceberg, Lollo Rossa, Feuille de chêne, baby leaf… Et d’autre part, une ligne de légumes à cuisiner : blettes, épinards… Il a été réalisé également en coordination avec Alimer (une coopérative associée à Anecoop en Murcie) un test de marché en Espagne pour lancer une ligne de lamelles d’artichauts crus prêtes à être cuisinées.
Fld hebdo : Où se situe la société et pourquoi ? Est-il possible que Anecoop achète les installations ?
J. S. : Les installations de Mediterranea de Ensaladas sont situées dans une partie attenante aux installations de Conhor. Au moment d’une dissolution, il est compliqué de penser au rachat des installations.
Fld hebdo : Est-il possible de poursuivre la vente de fruits coupés pour Anecoop ?
J. S. : Il est possible de continuer avec le fruit coupé en quartier ou en moitié et plus spécialement la pastèque, le melon, l’ananas… C’est une activité très simple et fortement connue pour Anecoop. Pour laquelle nous avons un marché et plus spécialement en France.