Quand truffé rime avec trompé
Une autre enquête, menée par la DGCCRF à la fin du premier trimestre 2004, avait pour objectif de vérifier les conditions de commercialisation de la truffe fraîche et transformée, dans une période de pénurie due aux fortes chaleurs de l’été 2003, et par conséquent propice aux infractions. Sur les 96 opérateurs contrôlés, sept procès-verbaux ont été établis pour tromperie et non-respect des règles de facturation. Parmi les anomalies les plus fréquentes, la DGCCRF a constaté un étiquetage insuffisant, notamment sur les marchés, des mélanges d’espèces pour le jus de truffes et les brisures de truffes des transformateurs industriels, et l’utilisation de la mention “truffé” pour l’utilisation de truffe de Chine par les restaurateurs traditionnels. Ce bilan plus que mitigé justifie la poursuite des contrôles et de la surveillance.