Proposer plusieurs variétés de choux pommés

Le chou connaît depuis dix ans un marché de plus en plus difficile. Dans la grande famille des choux, on distingue les choux pommés, au sein desquels se différencie le chou de Milan : celui-ci se caractérise par ses feuilles gaufrées, cloquées et sa pomme moins compacte que celle des choux cabus (blanc ou rouge) d’où son nom de “chou frisé”. Il regroupe plusieurs variétés, dont celles d’hiver qui représentent le créneau de production majoritaire en volume.
Dans le cadre des règles de commercialisation, le chou pommé disposait, avant le 1er juillet 2009, d’une norme européenne obligatoire. Depuis, ce légume est soumis à “la norme générale” qui impose la mention du pays d’origine et une qualité saine, loyale et marchande. L’opérateur peut se référer à la norme internationale CEE-ONU (FFV 09) qui oblige l’affichage et le respect de la catégorie (I ou II).
A l’achat, le chou frisé doit être lourd et dense avec des feuilles craquantes, preuve d’une grande fraîcheur. Contrairement aux autres choux pommés, le frisé ne se stocke pas en frigo. Pour optimiser sa conservation, un stockage de quelques jours maximum à 3-4 °C est préconisé.
Repères
Le chou frisé représente 15 % de la production de choux pommés : la Bretagne en produit toute l’année alors que, dans le Nord de la France, la période de production et de commercialisation se limite de juin à début décembre.