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Produits d’import : des prix excessifs en légumes

Au Maroc, les conditions de transport se sont normalisées. Mais un préavis de grève des camionneurs aurait été déposé.

Sur le marché des légumes, la tension est montée d’un cran supplémentaire. Les excès de prix vont bon train, surtout en poivrons et en tomates. Ceux des courgettes et aubergines suivent avec plus de retenue. Cette inflation risque de freiner les ventes pendant plusieurs semaines. Au Benelux, les cotations atteignent des sommets en poivron et tomate.

Cette surenchère à la hausse a pour cause l’avance de la saison en Espagne et au Maroc et la piètre qualité de l’offre suite aux successions de chaud-froid. Les tornades ont également détruit des serres en Andalousie. Cela accentue le creux de production entre la fin d’Almeria et le début de Murcie.

En tomate ronde, c’est surtout la production espagnole qui est déficitaire. Au Maroc, le creux de production se résorbe. La qualité reste aléatoire chez certains. Mais c’est surtout lié au manque de rigueur au triage. Les opérateurs annoncent une remise à niveau de la qualité mais ils prévoient encore un fort pourcentage de fruits de petit calibre. Au 25 mars, les quantités exportées totalisaient 228 000 t contre 189 000 t l’an passé.

Le rythme des arrivages de tomate cerise du Sénégal est tombé à moins de 100 palettes par semaine. Au plus fort de la saison, les tonnages débarqués ont atteint des pointes de 400 palettes, mais pour des prix trois fois plus bas !

Moins de melon à Marrakech

Le marché du melon est assez chaotique. C’est la dernière semaine de gros arrivages en vrai Charentais des Antilles avec des tonnages d’environ 1 500 t par semaine. Les objectifs de prix sont trop élevés pour le marché et la moyenne tombe souvent à moins de 3 euros le kilo. Au Maroc, la récolte a débuté en variétés non jaunissantes sur le secteur d’Agadir et sous les serres de Marrakech.

Dans ce dernier secteur, les surfaces ensemencées ont fortement décliné. La baisse porterait sur 600 à 700 ha.

Ce sont les investisseurs marocains qui se sont retirés après plusieurs années de pertes. Un autre s’est reporté sur Agadir avec un bloc d’environ 200 h. D’autres explorent la piste sénégalaise.

La récolte sous serres débute à Marrakech et le plein champ est annoncé fin avril avec deux semaines d’avance.

En équilibre

La demande en fraise suit la progression, très limitée, de l’offre. Les prix de dégagement ne sont plus d’actualité cette semaine. Si les prix se maintiennent, le Maroc poursuivra les envois jusqu’en fin de mois. A Huelva, l’offre de framboise va bientôt atteindre son rythme de pleine saison.

Le marché des fruits d’hémisphère Sud est équilibré. Les prix sont fermes en fruits à noyau. Au Chili, les prévisions de récolte de prune ont été revues à la baisse (stabilité depuis trois ans à 115 000 t selon l’USDA).

En pomme, les prévisions d’exportation du Brésil sont bien revues à la baisse à cause de dégâts de grêle.

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