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Pro Natura ouvre son capital et développe les partenariats agricoles

En ouvrant son capital à hauteur de 50 % au fonds d’investissements Activa, Pro Natura veut développer de nouveaux débouchés et favoriser les partenariats avec les producteurs.

“Cette ouverture de capital va nous permettre d’accélérer nos projets de développement”, explique, enthousiaste, Henri de Pazzis, le fondateur de Pro Natura lors d’une rencontre avec la presse.

Spécialisée dans le commerce des fruits et légumes bio, la société, basée à Cavaillon dans le Vaucluse, vient en effet d’ouvrir son capital au fonds d’investissements Activa, à hauteur de 50 %. Une injection de capitaux qui va permettre à Pro Natura d’augmenter ses filières d’approvisionnements et de développer de nouveaux débouchés pour la matière première non valorisée. “Aujourd’hui nous achetons nos produits dans trente pays et possédons des filiales commerciales au Maroc et en Afrique de l’Ouest”. Grande nouveauté, Pro Natura se lance dans la production et privilégie de plus en plus le partenariat avec les producteurs. C’est notamment le cas au Maroc. Aux alentours de Marrakech, Pro Natura a acheté deux fermes de 30 ha d’agrumes d’une capacité de production de 1 200 t, qui bénéficieront bientôt d’un label équitable (Max Havelaar). A proximité d’Agadir, Pro Natura a préféré le partenariat avec un producteur qui possède 100 ha de serres pour 6 à 7 000 t de production annuelle de légumes.

“Là-bas, explique Henri de Pazzis, nous avons investi 4 ME dans les serres. Nous irons probablement jusqu’à 200 ha” et, pour parfaire la filière, Pro Natura a investi 2 ME dans la construction d’une station de conditionnement : Primeur Bio (2 800 m2).

Les sous-produits en prospection

Enfin, “cette ouverture de capital nous permettra de passer moins de temps à la création de filière de production. Nous travaillons au Togo, Burkina-Faso et Mali sur des filières ananas, banane et mangue et souhaitons développer davantage notre filière au Ghana. Nous nous intéressons aussi aux sous-produits (les f&l écartés de la vente) et travaillons à la recherche d’un projet de transformation soit en partenariat soit en créant une filiale”. Quant à la France, “c’est un pays compliqué, il est difficile de produire de gros volumes en bio. Malgré cela, nous avons des projets. En Bretagne, il se pourrait bien que l’on développe plus de partenariats pour alimenter l’entrepôt de Guingamp.” Et Pro Natura ne cache pas sa volonté de se rapprocher ou de s’allier à d’autres opérateurs pour structurer plus avant l’offre bio en France. Pour 2005, Henri de Pazzis table sur un chiffre d’affaires de 37 ME réalisé à 65 % en France et des contacts ont été pris avec l’indépendant Leclerc.

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