Prix minimum, mais débat maximum
Bernard Bruyère, responsable du dossier des f&l au sein de la FCD, a choisi le congrès de la FNPF (cf. Vie de la filière - La FNPF demande un plan de cessation d’activité et une aide “au maintien à l’emploi”) pour tester l’idée du prix minimum pour les f&l. Annoncé par voix de presse il y a quelques semaines par Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution, c’était la première fois que cette proposition était mise en débat. « FCD n’est pas opposée à inscrire un prix minimum en cas de crise, a déclaré Bernard Bruyère. Il pourrait être déterminé par le prix de revient augmenté du revenu décent pour le producteur. » Cette mesure n’est pas anti-communautaire, constate-t-on du côté de la FCD, qui préfère une telle mesure au coefficient multiplicateur « qui ne verra jamais le jour ». Représentant les expéditeurs de l’Aneefel, Luc Métral a soutenu cette initiative. Et le député Jacques Rémiller envisage de déposer un amendement en ce sens dans le cadre de la loi LMA. Il reste que ce projet est loin de faire l’unanimité au sein de la filière, certains voyant déjà des arrière-pensées à ce prix minimum. Et notamment une arme de destruction massive contre le prix après-vente. Il est vrai que le PAV est dans le collimateur de nombreux acteurs. Une nouvelle pomme de discorde pour la filière ?