Distribution
Princesse Amandine veut être dans les linéaires dès octobre prochain
Les volumes commercialisés par les douze opérateurs français sont en forte hausse. Constitués depuis peu en association, ils veulent prendre toute leur place dans le cœur de marché.
« Pour la campagne prochaine, Princesse Amandine sera présente toute l’année sur les étals », expliquent Alex Lauriot Prévost, animateur-conseil de l’association Princesse Amandine, et Guy de Foucaud, directeur marketing de Pom’Alliance qui préside l’association. Lancée depuis quatre ans, la marque Princesse Amandine franchit une nouvelle étape. Depuis le 19 janvier, les concessionnaires de la marque se sont réunis dans l’association Princesse Amandine qui regroupe douze opérateurs ainsi que Germicopa. Il s’agit des établissements Ammeux, Bayard, Dussurgey Cabannes, Massaferro, Negonor, Pom’Alliance, Potato Masters Rhône-Alpes, Terre de France, Touquet Savour et Les Trois Laboureurs. Les Ets Duchemin et Saint Firmin Production ont quitté l’association, Benoit Distribution et les Ets Mas viennent de la rejoindre. « Cette association va permettre de pérenniser nos relations contractuelles », souligne Guy de Foucaud. Elle permettra aussi de rééquilibrer les relations entre l’obtenteur de la variété Amandine, garant de la stratégie marketing depuis 2008, avec les douze opérateurs. Pour les promoteurs, convaincus qu’à un moment donné « il convient de formaliser les choses pour être plus efficace », la création de cette association est un pas en avant qui « consacre la pérennité du système ». Pour autant, ils n’associent pas leur démarche à celle de clubs très fermés du type Pink Lady. « On peut quitter l’association ou y entrer à tout instant », indique-t-il. Disposant d’un budget marketing annuel de 600 000 €, Princesse Amandine prévoit quatre vagues TV d’octobre 2011 à avril 2012. Souvent considérée comme variété de fin de campagne, car de meilleure conservation que Charlotte sa grande concurrente, Princesse Amandine veut en effet prendre sa place sur les étals dès octobre 2011. Les volumes commercialisés sous la marque Princesse Amandine (deux tiers en GMS et le tiers restant via les grossistes) ont augmenté de 11 % lorsque l’on compare la période août 2010 à avril 2011 sur la même période de 2009-2010. A noter que sur cette même période, la consommation des chairs fermes a augmenté de 1 %, alors que globalement la baisse de la consommation de tubercules s’est établie à - 1 %. La production française d’Amandine a atteint cette année 65 000 à 70 000 t, dont 30 000 t destinées au marché français (27 700 t l’an passé). Près de 1 750 ha d’Amandine ont été emblavés pour la campagne 2011-2012 (+ 7,5 %).