Finistère
Prince de Bretagne veut renforcer sa présence “tomates” sur les petits segments
Prince de Bretagne veut doubler dès cette année sa présence dans les petits segments de tomates. Elle dévoilait la semaine dernière l’ensemble de sa gamme.
Prince de Bretagne ambitionne cette année de multiplier par deux ses petits segments tomate. Objectif à fin 2008, que ces petits segments représentent 10 % de l’offre annuelle (entre 80 et 85 000 t) contre 5 % l’an passé - 25 % pour les tomates vrac et 70 % pour les tomates grappes.
Ce positionnement est très en deçà de Savéol, le “spécialiste des spécialités” qui a réalisé l’an passé la moitié de ses volumes (70 000 t) en petits segments. Mais il témoigne de la volonté du Cerafel d’augmenter le chiffre d’affaires des 140 serristes des deux OP (Sica Saint Pol et UCPT) qui lui apportent la totalité de leurs tomates.
Pour cela Prince de Bretagne, marque n° 1 en France et n° 3 en Europe en volumes, selon son directeur Emmanuel Descloux, déploiera son offre auprès de la GMS et des grossistes. En GMS, elle augmentera les références de gammes existantes, comme les tomates cerises ou cœur-de-pigeon grappes et vrac proposées en plateaux apéritif de 350-500 g, ou les cocktails en flow pack 600 g.
La gamme d’olivines, habituellement vendue en grappe et en vrac est dotée d’une barquette 1 kg et d’une grappe unitaire présentée en flow pack. Dans le catalogue “tomate”, apparaissent également des tomates anciennes comme la Noire de Crimée, Cornue des Andes, Rose de Berne, tomate ananas. Pour les grossistes, la marque bretonne fera la part belle aux colis bois, de 2,5 à 4 kg. A noter le cageot “Saveur d’antan“ de 3,5 kg rassemblant des variétés anciennes. Cette stratégie petits segments a vocation à remplir plusieurs objectifs, souligne Emmanuel Descloux. « Nous avons la volonté de mieux protéger le produit pour mieux le valoriser en termes de prix et nous voulons remettre notre marque en rayon ». De la sorte, les serristes qui supportent une facture énergétique lourde se verront restituer une valeur plus importante. Au moment où la grande distribution restreint à quelques marques l’accès à ses rayons, Prince de Bretagne se fait force de proposition : « Nous avons proposé à quelques enseignes de la grande distribution de remplacer leurs confiseries en caisse par des sachets de nos tomates », confie Emmanuel Descloux.