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Prince de Bretagne simplifie sa gamme primeur avec Primaline et Primabreizh
Pour améliorer la visibilité de son offre primeur, l'opérateur breton mise sur deux appellations, l'une pour le produit récolté main, l'autre pour celui récolté mécaniquement.

Deux appellations pour sa primeur, c'est le pari que fait Prince de Bretagne pour cette nouvelle saison. On parle désormais de la Primaline pour la primeur récoltée à la main et de la Primabreizh pour celle récoltée mécaniquement. « Nous nous sommes rendu compte que nous avions tout un tas de références et de variétés pour la pomme de terre primeur dans lesquelles tout le monde se perdait, explique Pierre Gélébart, chef produit. Cette démarche permet de valoriser et améliorer la visibilité de l'offre. » La Primaline est proposée jusqu'à fin avril avec les cultures sous abris et désormais de mai à mi-août pour le plein champ. « Pour avoir la même qualité visuelle et mériter l'appellation Primaline, la primeur plein champ sera douchée tourbée », précise Pierre Gélébart. La grande nouveauté pour cette campagne, c'est la création de l'appellation Primabreizh, qui regroupera les pommes de terre défanées, récoltées mécaniquement, conditionnées et lavées. « Ce nom a été choisi dans la continuité de Primaline et avec la volonté d'un ancrage au territoire, souligne-t-il. Nous avons déposé ce nom Primabreizh pour le protéger [Prince de Bretagne a finalement choisi Primabreizh en un seul mot plutôt que deux, ndlr]. » Derrière les deux appellations, deux lignes graphiques différentes existeront, pour tous les emballages. Côté marché, les premiers volumes de Primaline ont été récoltés extrêmement tôt, en janvier, et ils progressent fortement en mars, assez pour permettre à Prince de Bretagne de répondre aux demandes d'opérations des GMS. « Pour le plein champ, nous plantons encore, précise Pierre Gélébart. Etant donné les stocks actuels en pommes de terre de conservation et la très mauvaise campagne de l'année dernière, la prudence est de mise. La baisse de surface de plantation atteindra sûrement 30 %. »