Bretagne
Prince de Bretagne se dote d’une nouvelle image pour renforcer sa notoriété
Lors de sa dernière assemblée générale, le Cerafel a souhaité mettre l’accent sur sa nouvelle signature et son intention de dépoussiérer son image auprès des moins de 35 ans.
Prince de Bretagne, la marque ombrelle de la production de légumes frais de l’AOP multi-produits Cerafel (2 500 producteurs, entre 650 et 700 000 tonnes de légumes, la moitié à l’export) fait peau neuve. Depuis le printemps, la marque se met en scène : des légumes frais posés autour d’une épée plantée dans le sol dans un champ bordé d’un côté par la mer, et au fond duquel se dessine la silhouette d’un homme à cheval, a rappelé récemment le Cerafel, lors de son assemblée générale.
La signature de la marque créée en 1972 change. “Pour l’amour des légumes, défendons le goût du frais” remplace “les légumes frais”. « Prince de Bretagne change son image pour mieux coller au marché, explique Emmanuel Descloux, directeur marketing. Nous revendiquons une notion de terroir forte – nos légumes ne viennent que du nord de la Bretagne –, une large gamme de légumes (25) et un réel savoir-faire ». Prince de Bretagne veut ainsi renforcer sa notoriété en GMS et dépoussiérer son image auprès des moins de 35 ans en réaffirmant ses valeurs. Une stratégie indispensable sur des marchés volatiles. En effet, le hard-discount continue de progresser (14,3 % de parts de marché), les offres “1er prix” se développent y compris sous marques propres et les gammes présentes en GMS raccourcissent. Prince de Bretagne déploie donc sa nouvelle image via une campagne de communication grand public en presse TV et presse quotidienne régionale de l’Ouest. La marque revient aussi au sponsoring “voile” avec le lancement, en septembre, d’un trimaran de 50 pieds (15 m) qui participera fin 2009 à la Transat Jacques Vabre.
Si le Cerafel ne communique pas le montant de son investissement, il assure que la campagne de communication “grand public” ne coûte pas plus cher que les campagnes précédentes et ne donne pas le coût de son engagement dans la voile de compétition. « Dans les prochains mois, Prince de Bretagne prévoit de personnaliser le Prince », glisse tout de même Emmanuel Descloux.