Prince de Bretagne en prime time sur TF1
La marque symbole du comité économique Cerafel, Prince de Bretagne, a annoncé le 11 avril son grand retour à la télévision après dix ans d’absence. “En 2006, nous avons décidé de revenir sur un média puissant avec une annonce publicitaire proposant quatre à cinq notions que le consommateur associera à notre marque”, expliquait Olivier Sinquin, directeur marketing du Cerafel, lors d’une conférence de presse organisée à Paris la semaine dernière.
En partenariat exclusif avec la chaîne TF1, ces encarts publicitaires de 8 secondes ont été réalisés par la chaîne pour s’intégrer au mieux au “jingle” d’entrée de publicité de TF1. Avec un budget de 900 000 E, ces spots ludiques, représentant un jeu de trois dés avec, sur chaque face, un légume ou un fruit produit dans la région bretonne, s’achèvent sur la vision d’un champ de légumes accompagné d’une musique celtique pour rappeler le terroir breton.
Ce plan média aura lieu en deux vagues de trois semaines, du 6 au 28 mai en prime time entre 19h et 22h, puis du 5 au 23 octobre, juste avant le salon Sial. “Nous avons privilégié un schéma de publicité très court et ludique plutôt que de cibler notre message sur la santé et la nutrition, des sujets déjà traités par le PNNS ou encore Interfel”, explique Olivier Sinquin. En parallèle, l’action sera relayée sur le terrain par des totems disposés dans plus de 10 000 points de ventes, présentant la marque Prince de Bretagne. Le Cerafel teste de nouveaux outils de mise en avant tels que des meubles brumisateurs en partenariat avec la société Areco, émanation d’un centre de recherche privée, installée à Sofia Antipolis, pour limiter les emballages de protection, ou encore des meubles froid et des îlots présentant l’ensemble de la gamme Prince de Bretagne.
Enfin d’un point de vue économique, le Cerafel souligne l’effet dévastateur de la réforme de la loi Galland : “Le seuil de revente à perte pressurise encore plus la production. Aujourd’hui, la notion de prix est encore plus forte qu’avant, et les enseignes souhaitent communiquer davantage sur la notion de gratuité, alors que nous souhaiterions focaliser notre communication sur la notion de terroir, de qualité et de service”, estimait Olivier Sinquin.