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Observatoire
Premières primeurs françaises des îles vendéennes

Le commerce de la conservation marque le pas. Les mises en marché sont certes peu importantes, mais la demande l'est tout autant. La réserve actuelle des acheteurs est liée aux velléités de hausses des prix de la filière. Ces derniers ne s'approvisionnent, par conséquent, qu'en fonction de leurs stricts besoins immédiats. La demande industrielle se concentre, pour sa part, sur ses contrats et limite, de ce fait, ses achats sur le marché du frais, contrairement aux semaines passées.

Hors Hexagone, les ventes conservent un rythme régulier vers l'Allemagne, mais cela concerne des quantités assez limitées. Les écoulements vers la péninsule Ibérique sont de plus en plus réduits (et toujours marginaux vers l'Italie).

Au Benelux, le marché apparaît également plus calme. Reste que la diminution sensible des stocks conforte l'amont dans sa logique de limiter ses disponibilités sur le marché.

Le commerce de la primeur est également peu évolutif. Pour autant, le contexte de marché s'annonce plus favorable : le déclin sensible des stocks de pomme de terre de conservation, en France comme dans la plupart des autres pays européens, favorise l'ouverture des linéaires à la primeur. C'est principalement l'offre israélienne qui en bénéficie. Les arrivages de ce pays sont importants, mais une proportion non négligeable est envoyée vers les pays du Nord et vers l'Allemagne, ce qui facilite le maintien de l'équilibre du marché.

L'offre marocaine est plus limitée (1.508 t en semaine 14) et reste desservie par une qualité très hétérogène.

Côté français, les îles vendéennes ont amorcé leur saison, avec les premières productions issues d'abris (en vue des fêtes de Pâques). Quelques lots de Starlette continuent d'être écoulés au départ de la Bretagne.

Rédaction Réussir

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