univers Pommes/Poires
Prédominance de l’univers Pommes/Poires
Parallèlement au leadership de la grande famille des agrumes, durant une longue partie de la période hivernale, pommes et poires sont très présentes dans le linéaire. Elles représentent 12,3 % des ventes en novembre : 8,1 % pour les pommes qui restent le premier fruit métropolitain consommé et 4,2 % pour les poires dont la part de marché régresse à l’approche de l’hiver. Ces deux familles sont en évolution et il faut soigner le merchandising, l’implantation et l’information au consommateur qui est parfois un peu perdu.
Communiquer sur les variétés de pommes
Depuis les années 90, est apparue sur le marché toute une gamme de pommes bicolores comme Braeburn, Fuji, Gala, Pink Lady… Le consommateur – dont le choix est souvent dicté par des critères visuels – méconnaît le goût de ces variétés. Des clubs de producteurs, metteurs en marché ont vu le jour avec le premier d’entre eux, Pink Lady. A l’aide d’un cahier des charges précis et d’un marketing jusqu’au consommateur, ils ont, au bout du chemin, connu la réussite. Ces dernières années de nombreux clubs ont vu le jour avec des produits bien identifiés par certains professionnels mais très mal par le consommateur, voire le distributeur. On peut citer Honeycrunch, Jazz, Ariane, Juliet, uniquement bio grâce à sa résistance aux maladies, Choupette, Caméo, Tentation, Antarès…Tous les clubs n’ont pas les volumes pour occuper une part importante du marché mais pour atteindre leur but, une communication allant jusqu’au consommateur sur les qualités organoleptiques de leur variété est indispensable.
Bien informer sur les poires
La poire se commercialise à différents stades d’affinage. Cette étape a lieu dans une chambre à température régulée à 18 °C et 90 % d’humidité. Le fruit à maturité enclenchée est conditionné en plateau alvéolé. Le fruit mûr à point, à consommer sous deux à trois jours, est vendu en barquette rigide. Le fruit prêt à consommer est destiné à la restauration. Qu’on leur parle de Conférence, d’Abate Fetel, de Louise Bonne, de Comice, de Beurré Hardy, de Rocha ou de Passe-Crassane, voire même d’Angélys, la poire est considérée par le consommateur comme un fruit délicieux mais salissant qu’il déguste plutôt à domicile. Il faut l’informer que, pour se régaler, il va devoir laisser le fruit deux à trois jours dans le compotier pour obtenir un fruit prêt à consommer. Attention, en rayon, ce fruit est très fragile et doit être acheté près de sa maturité optimale mais il est sensible au blettissement et à la brunissure interne.