Poussée de croissance pour le melon de Cavaillon
Sans attendre l’IGP, dont le dossier est finalisé et sera déposé en mars, le melon de Cavaillon “recrute” afin de préparer la nouvelle campagne. Une réunion d’information est annoncée pour le 3 mars sur le Min de Châteaurenard pour inciter les producteurs à rallier la démarche collective.
L’an dernier, 600 t ont été commercialisées sous la marque (déposée par la mairie de Cavaillon). Le syndicat des Maîtres Melonniers de Cavaillon vise cette année un potentiel de 3 000 t. “Les tests commerciaux conduits l’an dernier, souligne Charly Grosse, président du syndicat, ont démontré l’intérêt de la distribution pour ce produit dont la notoriété est un argument de vente. Le melon de Cavaillon sera cette année référencé par deux enseignes et nous souhaitons impulser une montée en puissance en volumes au niveau de la production.” La délimitation plus précise de la zone de production, permise par le bouclage du dossier IGP, va permettre d’atteindre cet objectif. Elargie, elle s’étend sur le Vaucluse, une grande partie des départements des Bouches-du-Rhône et du Gard, les cantons méridionaux de l’Ardèche et de la Drôme, les secteurs de Forcalquier et de Manosque pour les Alpes-de-Haute-Provence et proche de Rians pour le Var.
Au total, le syndicat estime à 3 000 ha, le potentiel labellisable de cette zone. Cette étendue géographique va entraîner un échelonnement des calendriers de production, autorisant une commercialisation de fin mai à fin septembre/début octobre. Elle sera assurée par sept sociétés de mise en marché : Chiron, Tonfoni, Vilhet, Amoros, Goudet-Ferrier, AZ Méditerranée et Sica La Crozette.