Drôme
Pour ses 40 ans, le GIE “Les Vergers de l’Hermitage” porte le regard vers 2011
Renforcement des certifications, réflexion sur l’export, création envisagée d’un bureau de vente, un programme puissant pour ce GIE drômois quarantenaire.
Le GIE les Vergers de l’Hermitage était réuni en assemblée générale la semaine dernière, l’occasion de célébrer le 40e anniversaire de sa création. En 2009, le GIE, via sa filiale commerciale “Les Vergers de l’Hermitage”, a écoulé 14 145 t de fruits, livrées par 85 exploitations, pour un chiffre d’affaires HT de 14 M€. La crise est passée par là, tant au niveau conjoncturel que structurel. La tendance conjoncturelle se traduit par une augmentation des volumes de 22 % (avec l’intégration de Val Soleil et une récolte abondante) mais une baisse du de 4,18 % du chiffre d’affaires. Au niveau structurel, Bruno Darnaud, président du GIE, rappelle « dans un contexte particulièrement difficile, le département de la Drôme a perdu en cinq ans, 25 % de ses surfaces arboricoles. » Le GIE a exporté (frais et industrie) 4 592 t principalement vers l’Allemagne. Les ventes pour l’industrie (pêches, abricots, poires) se sont élevées à 3 887 t, soit 23,88 % du tonnage total. Pour la prochaine campagne, le GIE table sur un potentiel de 14 500 t, soit 6 000 t de pêches, 5 900 t d’abricots, 1 040 t de cerises et autant de poires « avec une Williams qui reprend pied sur le marché du frais », a indiqué Bruno Vaissière directeur du GIE. En pommes, le potentiel devrait se situer autour de 390 t et les produits divers de 220 t. Parmi les projets structurants, Bruno Darnaud a souligné la volonté de « pérenniser les certifications notamment par le passage en GlobalGap option 2 », le GIE étant certifié IFS version 5 niveau supérieur, GlobalGap pour 65 % des produits et Agriconfiance pour 98 % des volumes. Une autre piste pour assurer la dynamique d’entreprise, sera « de négocier avec de nouveaux fournisseurs dans le cadre notre SAS, 25 % de nos ventes ayant été réalisées avec des produits venant de tiers apporteurs. » Bruno Darnaud souligne aussi la mise en sommeil de Zoe Fruits SARL, à vocation exportatrice, pour 2010, « tout en réfléchissant à un nouveau schéma pour 2011. » 2011 qui devrait voir la création d’un bureau commercial commun avec Lorifruits. La décision sera annoncée à l’automne.