Aller au contenu principal

Consommation
Pour les 7-14 ans, le bio, c’est bon, et c’est d’abord les fruits et légumes

Deux clusters se sont penchés sur la perception du bio par les enfants de 7 à 14 ans. Ils se révèlent informés, mais manquent de repères qui leur sont propres.

« La grande majorité des 7-14 ans connaît le bio, l’apprécie, mais ne trouve pas d’effigie pour le représenter » explique Adrien Petit, directeur du développement du Cluster Bio
© Philippe Gautier - FLD

Pour les 7-14 ans, le bio, c’est bon, et c’est d’abord les fruits et légumes. Les enfants entre 7 et 14 ans sont sensibilisés très tôt aux questions environnementales et, dans le cadre des achats alimentaires de leurs parents, ils sont en contact avec les produits bio. Le Cluster Bio (Auvergne-Rhône-Alpes) et Nova Child (Pays de la Loire) ont réalisé une étude afin d’appréhender ce que représente le bio pour ces jeunes. Les premiers enseignements ont été présentés au salon Natexpo (à Lyon, les 23 et 24 septembre).

Premier constat : les enfants de 7 à 14 ans connaissent le bio (92 %) et, pour eux, c’est d’abord les fruits et légumes (99 %) et surtout la tomate (36 %), la pomme (34 %) et la carotte (28 %). Ils considèrent les produits bio comme « naturel » et « bon pour la santé » (99 %), « bon pour la nature » (97 %) mais aussi « cher » (80 %). Les parents demeurent le premier vecteur de la construction de la connaissance des 7-14 ans (71 %) : c’est le cas pour la cherté (29 %) mais, sur ce point, les enfants avancent aussi d’autres explications (« parce que c’est plus long à fabriquer » à 27 %, ou « parce qu’il n’y a pas de pesticides » à 17 %).

L’enfant étant au cœur des décisions familiales, l’étude s’est penchée aussi sur les achats de produits bio faits par les parents pour leur progéniture. Il en ressort que le bio relève plus de la raison que de la passion : la description détaillée du produit est le principal facteur influençant l’achat (42 %), suivi par le label (34 % en général, 40 % pour les CSP-). « Si les enfants ont une très bonne connaissance théorique et une excellente appréciation, leur apprentissage n’est pas constant face à la complexité déstabilisante de l’univers du bio, souligne Adrien Petit, directeur du développement du Cluster Bio. La communication globale du secteur n’est pas souvent destinée aux enfants et le bio demeure un univers anxiogène n’ayant que peu de passerelles avec ce qui passionne les enfants. » L’absence de produits et de marques locomotives n’améliore pas cette tendance et l’étude montre que les parents ne sont pas toujours conscients de leur rôle en la matière.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes