Pour la santé, moins pour le goût
« Les fruits et légumes, c’est plein de bonnes vitamines, c’est donc important d’en manger » : voilà résumée la raison principale d’achat : l’importance d’en manger est citée, en premier, à 40 % environ, et le plein de vitamines en second à plus de 30 %. D’une certaine façon, ces chiffres sont rassurants pour tous ceux impliqués dans la promotion des fruits et légumes sur leur aspect nutritionnel. Mais, ils peuvent également cacher un piège redoutable : dans la grande famille des fruits et légumes, les surgelés, les conserves et autres gammes peuvent aussi se targuer d’apporter des bienfaits aux consommateurs. Cette promesse n’est plus (si elle le fut jamais) l’exclusive du produit frais. Or, en parallèle, ce n’est pas le goût qui dirige l’acte d’achat, encore moins la praticité d’utilisation ou de conservation, a fortiori l’aspect bon marché. Il y a là un terrain de reconquête pour l’ensemble de la filière ; c’est déjà un cheval de bataille pour le stade de gros.