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Pour Fedepom, il y a du nouveau à l’Est

Dans un contexte favorable, le négoce des pommes de terre, réuni à Strasbourg en fin de semaine dernière, prend à bras-le-corps les dossiers du moment : exportation, logistique, contrat, communication…

Après un congrès 2003 à Montpellier plutôt sensible, la réunion de Fedepom à Strasbourg, la semaine dernière, était beaucoup plus apaisée. Il faut dire qu’entre-temps la campagne s’est particulièrement bien déroulée. C’est d’ailleurs sur les chiffres de la filière qu’une bonne partie de l’assemblée générale devait porter.

La France a mieux tiré son épingle du jeu que ses concurrents l’an passé, même si les tonnages et les rendements furent à la baisse. Les bonnes surprises sont venues des quantités achetées en France : elles progressent de 2,8 % à avril 2004, alors qu’elles avaient baissé de 1,4 % en 2002/2003. Pareillement, les prix se sont bien défendus, principalement grâce à l’Agata et la Bintje, avec une progression de 16 %.

Comme on pouvait s’en douter, la grande distribution assure l’essentiel de la distribution, augmentant ses quantités achetées de 16 % sur la campagne, les autres circuits continuant de baisser.

Côté exportations, le bilan est aussi positif, spécialement sur l’Europe du Sud.

Cap à l’export

Fort de cela, Fedepom développe son action en 2004. La version définitive du guide de la politique contractuelle est sur les rails, guide et non contrat type “malgré les pressions de la production”, précise Hugues Pouzin, directeur. Un guide d’achat a été réalisé pour la restauration collective autogérée. Mais, les négociants investissent aussi sur l’exportation : une démarche collective de prospection et d’approvisionnement se met en place en Picardie pour toucher la Russie et les dix nouveaux entrants dans la communauté européenne. De plus, Fedepom lance une étude sur les conditions de Compétitivité des ports de la région Nord pour la filière, en termes d’exportation.

Car, comme le soulignait Philippe Ammeux, président, la logistique est une clé essentielle du développement de la filière. La communication en est une autre : la pomme de terre est éligible aux programmes européens, une bonne nouvelle qui permet aussi au président de Fedepom, d’appeler à la cohérence des opérateurs pour offrir un message clair à la consommation. De même, il espère plus de rigueur dans la diversité variétale, excellente en soi, mais qui ne devrait pas être vue dans l’optique d’un bénéfice immédiat.

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