Chili

Pommes, poires et raisins affichent une bonne santé

Les productions de pommes, de poires et de raisins de table devraient connaître une bonne expansion pour la prochaine campagne. Les conditions météorologiques ont en effet été favorables dans la plupart des régions de productions du pays.

Même s’il faut demeurer prudent sur les tendances à cette période de l’année, la récolte de pommes 2008 devrait être supérieure à celle de la dernière campagne. Les producteurs profitent de leur politique continue de remplacement variétal : Fuji, Gala, Braeburn, Pink Lady succèdent de plus en plus à l’historique Red Delicious. De plus, les densités des vergers (spécifiquement dans les régions de Curico-Talca et Chillan) sont aussi en augmentation. Ces facteurs influent positivement sur la capacité d’exportation du pays qui devrait dépasser les 800 000 t, principalement en variétés rouges (et en Granny Smith sur le marché européen) même si les nouvelles variétés (Fuji, Pink Lady) s’imposent de plus en plus.

La météo en 2007 avait handicapé la production de raisin ; cela ne devrait pas se renouveler en 2008, la récolte devant être en hausse. Thompson Seedless, Flame Seedless et Ribier demeurent les principales variétés, mais, comme pour la pomme, le renouvellement des vergers favorise des raisins comme Red Globe ou Superior Seedless. Cependant, le mouvement semble se ralentir depuis quelques années, en raison des coûts de production, de la concurrence et de la constante réévaluation du peso chilien. Une bonne qualité globale et un tonnage en hausse devraient renforcer les exportations.

Packam’s Triumph et Beurre Bosc constituent 60 % de la production de poires chiliennes. Même si le climat a été favorable pour ce produit, les capacités d’export seraient à la baisse pour 2008. Le Chili, qui exporte environ 50 % de son tonnage vers l’UE, doit faire face à la forte concurrence de son voisin argentin : la campagne chilienne devrait grandement dépendre des fluctuations dans la production argentine. Cependant, à cause d’une faible rémunération, il semblerait que de plus en plus de producteurs se tournent vers l’industrie pour écouler leur production.