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Pommes de terre : des projets et des outils pour la transparence des prix…

Producteurs, négociants et interprofession mettent en avant leur système de collecte de données pour une plus grande transparence des transactions sur le marché.

© Claire Tillier

La filière est en pleine réflexion pour tenter d’apporter un peu plus de transparence sur les marchés de la pomme de terre fraîche. Indicateur de prix, mercuriale, PotatoData… : chacun y va de son système.

Alors que Fedepom travaille sur un projet de mercuriale de prix « afin de favoriser la contractualisation dans la filière pommes de terre fraîche », les producteurs ont développé PotatoData.

Les producteurs (UNPT) sont les plus avancés dans leur projet. Ils ont mis en place leur PotatoData en janvier dernier. Il s’agit d’un système de collecte et de diffusion des transactions réalisées par les producteurs sur les différents marchés de la pomme de terre en France. Il permet de collecter toutes les informations disponibles propres à chaque transaction via une interface web accessible à partir du site de l’UNPT. Les données, représentatives du marché à l’instant T, sont instantanément distribuées sur la plate-forme informatique. Elles complètent ainsi les indicateurs économiques existants. Les transactions enregistrées concernent aussi bien les contrats, le marché libre ou le libre engagé ainsi que tous types de débouchés (industrie, frais…) et toutes les destinations. Le nombre de producteurs renseignant déjà la base et le nombre de transactions répertoriées n’ont pas été dévoilés. L’outil existe depuis quelques mois seulement. Après avoir testé le système durant une bonne partie de la dernière campagne, l’UNPT compte bien renforcer son dispositif dès à présent. Elle a un objectif de 400 à 500 transactions renseignées par campagne.

Un outil commun à trois pays ?

PotatoData s’inspire du système PISA mis en place par les producteurs hollandais depuis 5 ans et repris par les producteurs belges depuis 4 ans dans Pommak. Les trois systèmes s’appuient sur le même logiciel et les trois pays réfléchissent actuellement à la mise en place d’un pool commun des transactions effectuées dans les trois pays. L’objectif est que la base commune aux trois pays soit opérationnelle fin 2017. « Mais chacun gardera son portail d’accès spécifique en ayant néanmoins une visibilité sur les données des autres pays », souligne François-Xavier Broutin de l’UNPT.

Le CNIPT vient, quant à lui, tout juste d’obtenir le feu vert de la Commission européenne pour son projet d’indicateur de prix basé sur une collecte de données auprès des producteurs, des négociants et des courtiers. Un projet de plus ? 

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