Pomme de terre : un contexte de marché plus tendu
La tension s'accentue sur le marché du frais. Les producteurs, encouragés par la bonne demande de l'industrie depuis quelques semaines, ont tendance à revoir progressivement à la hausse leurs exigences, en termes de prix, pour le marché du frais, ce qui n'est pas du goût des acheteurs. Tout cela limite les volumes de transactions. Les producteurs affichent néanmoins une certaine sérénité, confiants quant à l'évolution du marché pour les prochains jours.
De même, hors Hexagone, les hausses de prix de ces dernières semaines rendent les acheteurs plus prudents et hésitants, induisant, là aussi, un tassement des ventes. C'est particulièrement le cas vers la Russie et les pays de l'Est.
La tendance est similaire au Benelux. La production conserve des positions très fermes, face à une demande industrielle toujours très présente. L'activité export, en revanche, est plus réduite, tant au départ de la Belgique que des Pays-Bas, en raison de la fermeté des prix.
Côté primeur, la situation s'avère relativement lourde, malgré des arrivages marocains plus limités cette année. En semaine 7, les apports de ce pays n'ont pas excédé 650 t sur Marseille (contre 950 t en 2005 et 1.000 t en 2004). La demande apparaît toujours peu intéressée par ce produit, ce qui engendre de nouveaux replis des tarifs. L'offre israélienne demeure confidentielle sur l'Hexagone.