UNPT
Politique contractuelle et réforme de l’OCM au programme du congrès
C’est sur fond de campagne commerciale satisfaisante que l’UNPT prépare son congrès annuel qui se tiendra le 14 février à Paris.
Au cœur des travaux, la politique contractuelle. Car les producteurs engagés actuellement dans ce système ont le sentiment de moins bien profiter de la bonne tenue du marché.
“Les perspectives de la campagne sont encourageantes, avec des prix du marché libre pour les secteurs du frais et de la transformation, à de très bons niveaux”, remarque-t-on à l’UNPT. Mais l’union des producteurs de pommes de terre ajoute immédiatement : “Les producteurs qui ont contractualisé leur production ne bénéficient pas de cette hausse du marché et font face à des prix de contrat stables depuis trois ans dans le secteur du frais et en baisse de 13 % en moyenne dans le secteur industrie”.
Ces producteurs pourraient donc être tentés de se retirer de cette politique contractuelle pour rejoindre le marché libre, au risque de déstabiliser celui-ci. Tout le monde semble donc avoir intérêt à trouver un terrain d’entente.
Dans un communiqué daté du 16 janvier, l’UNPT demandait que la revalorisation des contrats, hors augmentation du prix du plant, soit d’au moins 15 % (cf. fld hebdo du 23 janvier). Le sujet alimentera donc certainement une bonne partie des débats du congrès.
L’UNPT évoquera également la réforme de l’OCM fruits et légumes. Le thème de la Pac fera l’objet d’une table ronde (cf. ci-dessous). Comme les producteurs de fruits et légumes, ceux de pommes de terre sont très inquiets des risques de distorsion de concurrence contenus dans le texte présenté par la Commission européenne (cf. fld hebdo du 30 janvier).