Baromètre sur les fruits et légumes frais
Plus de crainte sur les produits phytos
Le baromètre BVA pour Interfel et FranceAgriMer sur la confiance des Français dans les f&l frais montre une confiance plus élevée que l'an dernier, mais une hausse des craintes liées aux phytos.
e manière générale, les Français ont toujours une confiance élevée dans les fruits et légumes frais, bien plus que dans la viande, le poisson ou la volaille. Cette confiance est même un peu plus élevée que l'an dernier. 94 % des Français disent avoir confiance dans les légumes frais (92 % en 2014) et 91 % pour les fruits (90 % en 2014).
Ils sont d'ailleurs 39 % à déclarer en consommer davantage depuis trois ans. 6 % déclarent en consommer moins.
Cependant la proportion de ceux qui déclarent avoir une confiance absolue est en baisse : seuls 26 % en 2015 pour les légumes (32 % en 2014). Même taux pour les fruits : 26 % des sondés déclarent aussi avoir « tout à fait confiance » en 2015 (30 % en 2014).
Aspect visuel attractif, meilleure information sur l'origine et bénéfice santé sont les trois principales raisons de cette confiance.
L'utilisation des produits phytosanitaires suscite davantage d'inquiétudes que l'an dernier. Ils sont 27 % (22 % en 2014) à citer les traitements chimiques dont les pesticides (19 %, contre 13 % en 2014). Sur les seuls 20 % qui disent à avoir moins confiance qu'avant dans les fruits et légumes frais, ils sont 57 % à citer les produits chimiques comme principale raison (dont pesticides 24 % et 4 % pour les OGM !).
Le niveau de confiance des Français dans les fruits et légumes est proche de celui du pain et du lait.
L'origine étrangère des produits arrive aussi en bonne place dans le palmarès des inquiétudes. Sur un questionnaire assisté, elle arrive en troisième position après les produits phytos et les OGM...
L'étude montre néanmoins que les consommateurs particulièrement inquiets sur les produits chimiques ont un comportement d'achat en adéquation avec leurs craintes. Ils achètent surtout en direct ou en magasin bio des produits de marques ou labellisés. A noter aussi qu'ils sont bien informés et sont souvent des influenceurs.
L'enquête conclut, encore une fois, à la nécessité de toujours plus informer le consommateur, que ce soit sur l'utilisation des produits phyto ou l'origine des produits...
Dix. C'est le nombre d'échantillons de sol et d'eau de surface provenant de champs de pommes de terre conventionnels sur lequel se base Greenpeace pour sa nouvelle “étude”. Car, sans doute lassée du scandale qu'elle a créé autour de la pomme, l'ONG s'attaque désormais à la pomme de terre. On prend les mêmes et on recommence, en trois étapes le modus operandis de Greenpeace : on ramasse une poignée de terre dans un champ, on prend une patate dans un supermarché, on mélange le tout et on accuse les tubercules de tuer les abeilles. Franchement, c'est lassant.