Vaucluse
Pink Lady entend conserver ses parts de marché l’an prochain
Nouvelle affiche, nouveau logo, dans une période plus que fébrile, l’objectif de la nouvelle campagne Pink Lady demeure de capitaliser sur l’acquis de la campagne 2007 plus que réussie.
Après une campagne 2007 qui a offert « le plus beau résultat jamais atteint en termes qualitatif, quantitatif et de prix de vente » selon Didier Crabos, président de Pink Lady Europe, la campagne 2008 sera plus modeste. Et dans un contexte de crise généralisée, l’ambition sera de conserver les parts de marché de la pomme premium « en rassurant le consommateur, faisant revenir des consommateurs perdus, ou en conquérir de nouveaux. L’idée centrale est de revenir sur les valeurs clés de la marque qui ont fait son succès : croquant, plaisir, séduction, tentation et amour. »
Le dispositif repose sur une nouvelle campagne visuelle (nouvelle affiche et nouveau logo 3D pour homogénéiser la communication au niveau mondial), un plan de trade marketing sur l’ensemble des pays européens, un jeu concours et une campagne média sur les marchés où Pink Lady a la plus forte notoriété (France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas). Deux périodes phares ont été ciblées : mi-novembre pour lancer le marché et mi-février pour poursuivre le thème de la St Valentin. En février, treize pays sont visés soit par des campagnes d’affichages, soit des spots radios ou TV ou encore la presse gratuite, la presse magazine, l’affichage parking ou caddies. L’impact du dispositif ( « la plus importante campagne média européenne pour une marque de filière ») est estimé à 180 millions de contacts. En parallèle, un jeu consommateur est en place depuis le 10 novembre et jusqu’au 31 décembre 2008. Le jeu est en ligne sur le site de Pink Lady avec relais en rayon et théâtralisation. Un ensemble TV LCD/home cinéma et 5 Ipod Nano Pink sont mis en jeu chaque semaine. Par ailleurs, Pink Lady sera présente au Sirha et à Fruit Logistica. Quant au budget consacré à cette campagne pour soutenir quinze marchés, Didier Crabos est resté discret « environ 10 % de la valeur du produit. »En ce qui concerne les volumes dont la croissance est gérée par le conseil d’administration, ils devraient être de 108 765 t (hors aléas climatiques) cette année, mais le potentiel ne sera pas atteint. L’an dernier les volumes commercialisés ont été 102 386 t dont 88,52 % commercialisés sous la marque Pink Lady.