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PICleg, nouveau cheval de bataille de la recherche
Les programmes de Production Intégrée en Cultures Légumières (PICleg) vont se mettre en place après l’annonce, le 15 novembre, d’un groupement d’intérêt scientifique par Michel Barnier.
La protection des cultures a tenu une large place dans les conférences organisées au Sival cette année les 16, 17 et 18 janvier derniers. Sujets d’actualités, les produits phytosanitaires ont tenu en haleine de nombreux participants. La production intégrée a, elle aussi, donné l’occasion aux intervenants d’expliquer ce concept. Terme souvent inconnu des non-initiés, il est arrivé sur le devant de la scène avec l’annonce par le ministre Michel Barnier au cours du congrès de la FNPL le 15 novembre dernier du projet PICleg Mise en œuvre d’actions touchant l’exploitation dans sa globalité pour concilier rentabilité, qualité de production, sécurité du consommateur et protection de l’environnement..
Il s’agit d’un programme scientifique dont les objectifs sont la mise au point de systèmes de culture moins dépendants des produits chimiques et la valorisation à terme des productions dont ils seront issus. PICleg n’est en rien une marque comme l’a expliqué Oriane Garde de la FNPL à des journalistes présents au Sival. Le groupement d’intérêt scientifique crée le jour du congrès et réunissant sept partenaires Inra, CTIFL, FNPL, Interfel, Felcoop, Fedecom, Viniflhor, APCA et ministère de l’Agriculture et de la Pêche. a lancé un appel à projets auprès des instances concernées (Inra, CTIFL, stations régionales) qui devront répondre avant le 15 février. Une fois les projets validés PICleg, les opérateurs devront trouver des financements. Ces expérimentations doivent relever, soit de la recherche fondamentale, soit de la recherche appliquée ou de la diffusion technique, le Gis devant fédérer et coordonner l’ensemble des dispositifs. Sept thèmes de travail ont déjà été programmés : système de cultures innovant, fertilisation, gestion des bioagresseurs, efficacité économique, impacts sur l’environnement et la qualité des produits et enfin promotion et développement de la production intégrée. Les premiers travaux qui s’étaleront sur dix ans devraient démarrer dans le courant de l’année 2008.