Primeurs - Recherche et expérimentation
PicLeg, dix partenaires associés à douze projets

Le GIS PicLeg a pris son régime de croisière avec douze projets en cours. Plusieurs objectifs, sociétal et professionnel, ont été à l’origine de cette démarche multipartenaires initiée par Légumes de France et l’Inra. Respect de l’environnement, charte PNNS (Programme national nutrition santé) ou encore impact du secteur sur le territoire, tous ces thèmes abordés sont lisibles en filigrane des différents projets. De même, il est devenu nécessaire d’organiser et de coordonner la filière en termes de recherche fondamentale et de recherche appliquée pour répondre aux nouvelles attentes réglementaires. Dix partenaires (1) se sont associés autour des thématiques de construction et d’évaluation des systèmes de cultures, la fertilisation, la gestion des bio agresseurs, la gestion des exploitations et de la filière, les impacts sur la qualité des produits et l’environnement ainsi que la promotion des résultats de PicLeg.
Chaque année, les groupes de travail PicLeg présentent leurs projets de recherche au Comité stratégique du GIS PicLeg (1) qui donne son aval en labellisant ou non les demandes. Ensuite, charge aux différents acteurs de lancer des appels à projets pour financer leurs travaux labellisés PicLeg via le Casdar (ministère de l’Agriculture) et l’ANR (ministère de la Recherche) ou encore l’Inra. Les projets sont d’ailleurs “découpés” en fonction du type de financement de chaque institut.
Depuis la création de PicLeg, le budget global investi dans la recherche s’elève à 10,2 millions d’euros et associe plus de cent chercheurs et ingénieurs. Les projets consacrés aux maladies et autres ravageurs dominent largement avec des sujets aussi variés que les couverts assainissants (cf. carotte et moutarde brune, "PicLeg, premiers résultats sur la carotte"), la proposition de prototypes de systèmes de production, la création de modèles de prévention des agents pathogènes, l’impact de la rotation et l’aménagement des parcelles sur les maladies, la sélection de variétés résistantes aux nématodes de tomates et poivrons, la création de porte-greffe résistants en aubergine, la recherche de stimulateurs de défense naturelle, la fertilisation et son impact sur la sensibilisation des plantes aux maladies. Des programmes qui devraient courir sur plusieurs années selon les projets.
(1) Légumes de France, Inra, CTIFL, ministère de l’Agriculture, Fedecom, Feelcoop, FranceAgriMer, Interfel, APCA et Unilet.