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Physalis : le produit équatorien marche bien en France

L'Équateur veut se positionner comme un acteur référent des fruits exotiques. Juan Patricio Navarro, directeur général de ProEcuador France explique le succès du physalis sur le marché français.  

physallis
Depuis deux ans, la France est le deuxième client de l'Equateur pour les physalis.
© ProEcuador

Le physalis, cette petite baie dorée aussi appelée « amour en cage », est une niche dans le marché des fruits exotiques en France. L’Equateur a su se faire une place de choix depuis quelque temps.

« Depuis deux ans, la France est devenue la deuxième destination européenne des physalis équatoriens. Avec 35 % des volumes exportés, elle se place juste derrière le Canada », se félicite Juan Patricio Navarro, directeur général de ProEcuador France.

Selon la Banque centrale de L'Équateur et les douanes équatoriennes, les exportations de physalis vers la France ont représenté en 2019, un total de 6,73 t pour une valeur de 36,6,M€. Le fruit en frais représente la majorité de ce chiffre d’affaires avec 5,53 t pour 23,18 M€. Le produit existe aussi en sec : 1,2 t pour 13,41 M€.

Importations directes sur la France

Le petit fruit originaire des Andes est cultivé par un millier de producteurs en Equateur organisés en coopératives et en associations. Les exportations sont assurées majoritairement par cinq entreprises équatoriennes (Produtankay CIA. LTDA, Golden Sweet Spirit,  Terrafertil (Nestle) , Austrofood, F.L.P. Latinoamerican Perishables del Ecuador S.A., et PEBSA). A l’importation, on retrouve Barnier, Exo-Ser, PSL France S.A., Prosol Achats et Agrosourcing.

« Nous avons travaillé à nous défaire de l’intermédiation logistique néerlandaise, explique Juan Patricio Navarro , aujourd’hui, nos physalis frais passent par l’aéroport Charles-de-Gaulle et le produit séché par Port Coussol/Fos-sur-Mer. Nous gagnions sur le transit time et sur les coûts ». 

Bien que le physalis reste assez méconnu en France, « ce fruit a un grand potentiel car il est riche en vitamines et minéraux et les Français sont de plus en plus sensibles à la consommation de produits naturels et de haute qualité. Et les modes de consommation sont divers : frais, confiture, ingrédient dans un plat, snack… », explique Juan Patricio Navarro.

Réflexion sur le bio et travail avec les importateurs

La pandémie de Covid-19 a eu des impacts importants dans tous les registres de l’économie, et sur les capacités de promotion aussi : « Nous ne prévoyons pas de campagne spécifique cette année, affirme Juan Patricio Navarro, en revanche, nous allons approfondir notre collaboration avec les importateurs français et aussi avec les acteurs de l’aval ».

Néanmoins, L'Équateur a de fortes volontés : « Nous devons intensifier notre action afin de positionner L'Équateur comme un acteur référent des produits exotiques. Spécifiquement sur le marché français, nous suivons de près le développement du bio ; c’est un défi important qui demandera l’évolution de notre portefeuille produits ». 

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