Outre-Mer
Peu de f&l transformés locaux dans les cantines réunionnaises
L a réunion du Haut conseil de la commande publique (HCCP) de La Réunion, en décembre, a mis en lumière la difficulté des collectivités à trouver un approvisionnement régulier en fruits et légumes, particulièrement ceux transformés (IVe gamme, conserves...). Ainsi, le Département, qui gère 76 collèges, distribue 4,6 millions de repas par an pour un budget de 12 M€. 61 % des légumes utilisés (93 t) sont locaux mais seulement 46 % pour les fruits. La filière réunionnaise, qui s'est structurée en 2009, arrive aujourd'hui à produire 100 000 t de fruits et légumes par an, ce qui permet de couvrir 72 % des besoins de la population. En revanche, le marché des produits transformés demeure largement tributaire de l'importation (32 000 des 33 000 t consommées). L'Arop-FL (association réunionnaise des producteurs de fruits et légumes), qui regroupe 405 producteurs, a annoncé qu'elle veillerait à mieux diriger les produits vers la restauration collective. Des projets seraient aussi à l'étude pour augmenter la production de fruits et légumes “péi” transformés. L'Arop-FL vise au long terme à assurer 20 % de part de marché, soit environ 8 000 t.