Europe
Pesticides : 97 % des échantillons étaient dans les limites autorisées en 2010
L’EFSA a rendu public les résultats pour 2010 sur la présence de pesticides dans les aliments portant sur plus de 500 produits et plus de 18 000 échantillons.
L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a publié, le 13 mars, son quatrième rapport annuel sur les résidus de pesticides détectés en 2010 dans les aliments dans les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ainsi qu’en Islande et en Norvège. Sur la base de ces résultats, l’autorité conclut qu’il n’existe pas de risque à long terme pour la santé des consommateurs en relation avec les résidus de pesticides présents dans leur alimentation. Les enquêtes ont porté sur 500 types différents d’aliments (dont des aliments issus de l’agriculture biologique) qui ont fait l’objet d’une détection sur 982 pesticides. Les résultats du programme coordonné par l’Union européenne montrent que 98,4 % des échantillons analysés étaient conformes aux limites autorisées. Les résultats des programmes nationaux montrent que 97,2 % des échantillons contenaient des résidus dans les limites européennes légales. En ce qui concerne les fruits et légumes, les laitues (3,4 %), les fraises (2,8 %) et les pêches (1,8 %) étaient parmi les aliments présentant le plus fort pourcentage d’échantillons dépassant les LMR (limite maximale de résidus). L’analyse de 3 571 échantillons de produits de l’agriculture biologique révèle un taux de dépassement des LMR de 0,8 %, similaire aux résultats des produits conventionnels. De façon générale, les taux de dépassement des LMR ont été stables pendant les quatre dernières années, avec un pourcentage d’échantillons dépassant les limites légales de 2,3 % en 2007 à 1,2 % en 2009. Outre l’évaluation habituelle du risque lié à l’exposition alimentaire aiguë à court terme (0,4 % des 18 243 échantillons), l’EFSA a évalué pour la première fois les risques cumulés de plusieurs produits phytosanitaires présentant des propriétés toxicologiques similaires. Ce test servira dans le cadre des futurs rapports de l’Agence, si tant est que soit améliorée la collecte des données sanitaires au niveau national et révisée la méthodologie. Deux points encore à améliorer, selon l’Autorité européenne de sécurité alimentaire.