Penser la distribution urbaine comme un axe de développement

Livrer les villes est devenu de plus en plus compliqué, et ça ne risque pas d'aller en s'arrangeant si les professionnels (et les politiques !) ne s'emparent pas du sujet à bras-le-corps. La population grandit toujours plus et se concentre dans les villes alors que les réglementations pour atteindre le cœur des cités se multiplient et se durcissent.
La logistique urbaine, et la gestion du dernier kilomètre, est sans aucun doute un sujet majeur pour l'avenir du commerce des fruits et légumes. Il constitue un enjeu de taille pour les marchés de gros, plate-forme incontournable de ce commerce.
Ils sont en effet des acteurs de choix pour répondre à cette problématique de par leur emplacement en périphérie des villes, l'espace dont ils disposent, leurs infrastructures leur poids et, bien sûr, leurs savoir-faire.
La tâche est compliquée, mais de réelles initiatives voient le jour comme vous pourrez le lire dans notre dossier (non exhaustif, mais nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet).
Autopartage, stations de recharges pour les véhicules “propres”, mutualisation des livraisons, plates-formes de stockage ne sont que quelques-unes des solutions qui peuvent être mises en place, au sein des marchés de gros. Nous ne sommes qu'au début d'un vaste chantier dont l'enjeu est capital : nourrir les villes. La logistique urbaine doit donc être pensée comme un véritable axe de développement pour les marchés de gros. En proposant des solutions et des services pour les grossistes et leurs clients, ils peuvent se positionner comme le pivot d'une distribution urbaine plus large.