Ile-de-France
Passalact, un projet de recherche pour la promotion de la consommation de f&l
Depuis mars, le projet de recherche Passalact a débuté dans trois départements franciliens. Son but : transformer les intentions des personnes ciblées en action de consommation.
Dans les départements de l’Essonne, de Seine-Saint Denis et du Val-d’Oise, un projet de recherche pour la promotion de la consommation de fruits et légumes a débuté en mars dernier. Initié par trois universités (Franche-Comté, Laval au Québec et Metz avec les Comités départementaux d’éducations pour la santé-Codes), ce projet de recherche Passalact est coordonné par Laurence Guillaumie, chercheuse à l’Université de Laval (Canada) et rattachée à l’Université de Franche-Comté. Financé par l’Association nationale pour la recherche (ANR) à hauteur de 53 % (56 531 euros) et par l’Institut de recherche en santé publique, ce programme de recherche a obtenu le label du Pôle européen de compétitivité PEIFL et bénéficie d’un budget global de 100 000 euros. Passalact faisait partie de l’appel à projets 2007 de l’ANR Au total, le programme de recherche porte sur quatorze villes réparties dans les trois départements qui seront suivies d’ici fin décembre, puis durant un an pour contrôler l’effet du programme. Il est question de cibler 675 personnes (hommes ou femmes âgés de 25 à 55 ans) et consommant moins de cinq portions de fruits et légumes par jour.
« Nous travaillons avec des personnes qui ont des intentions de consommation élevées de fruits et légumes, c’est-à-dire des personnes consommant au miniminimum deux portions de fruits et légumes par jour et le but étant de transformer leur intention en action de consommation », explique Laurence Guillaumie. Les personnes ciblées ont été dispatchées dans l’un des trois types d’interventions (entretiens en groupe, en individuel, intervention par courrier). La durée des interventions est de quatre semaines et les personnes ciblées sont suivies pendant douze mois grâce à des questionnaires. Les personnes ciblées participent à des ateliers en groupe, ou à des entretiens individuels ou à des interventions par courrier. Ils pourront par la suite rencontrer gratuitement, jusqu’à quatre fois durant l’intervention, des diététiciennes et participer à un tirage au sort pour gagner des chèques cadeaux de 100 euros. On s’étonnera du choix des départements, surtout que l'agence Aprifel avait annoncé fin mai en marge du sommet EGEA qu’une étude Inserm était en cours pour évaluer l’impact d’une distribution de chèque fruits et légumes à Bobigny.