Eure-et-Loir

Parmentine inaugure de nouveau son site de Voves à peine plus d'un an après l'incendie

Pour la deuxième fois en trois ans, le site de Voves (Eure-et-Loir) de Parmentine a été inauguré. « Une inauguration que je ne veux pas en grande pompe », a précisé Jacques Soucat, président du groupe Champart. Pourtant le 22 janvier, ils étaient tous là. Responsables, producteurs et fournisseurs, quelque 200 personnes sont venues de toute la France et même de l'étranger pour visiter le nouveau centre de conditionnement de pommes de terre. La visite était précédée d'une assemblée générale. Ce site de deuxième génération a été construit avec un objectif d'amélioration énergétique et des matériaux résistants au feu (le précédent avait été détruit dans un incendie le 13 mai 2013). « En quatorze mois, de ruines fumantes, nous avons réalisé l'impossible », souligne Jacques Soucat. Concernant les travaux, les responsables évoquent des lourdeurs administratives et une forte implication des fournisseurs, à la fois des entreprises locales et étrangères (par exemple le belge Deprez). Les trois autres sites de Parmentine –  Fère-Champenoise (Marne), Cavaillon (Vaucluse) et Samazan (Lot-et-Garonne)  – ont « brillamment pris le relais de transfert de pommes de terre durant ce laps de temps ». Et pour la première fois de son histoire, le groupe a demandé des subventions. Le Feader et le Conseil régional ont apporté 600 000 € et FranceAgriMer 150 000 €. « Un total de 750 000 €, soit 7 % de l'investissement total », précise le président. L'activité a repris en juillet 2014. Le nouveau site dispose des technologies du précédent site et de nouvelles pour un objectif “zéro défaut”. La réception et le réchauffage des pommes de terre se font dans l'eau. Contrairement au premier site, une étape de tri manuel a été ajoutée pour les produits premium. « Nous sommes dans une phase de rodage mais les choix que nous avons faits nous satisfont aujourd'hui, précise Dominique Père, directeur général de Parmentine. Nous atteindrons la pleine productivité dans les prochains mois. » J. C.