OCM : les jeux sont faits
Grande consultation européenne : mercredi dans les capitales des 27 Etats membres, des représentants de la Commission tiendront un “briefing” sur la réforme du secteur des f&l. Au même moment à Bruxelles, la Commissaire Fisher Boel dévoilera les grandes lignes de la future OCM aux journalistes. Comme à chaque fois, la Commission invitera au débat, même si les choses sont quasiment bouclées. En ce qui concerne les f&l frais, on peut considérer qu’ils ne s’en sortent pas trop mal (il faut bien dire que les aides sont tellement faibles qu’il aurait été indécent d’y toucher). Grosso modo, les OP et les programmes opérationnels (PO) sont maintenus. Seul le financement du fonds de gestion des crises, que Bruxelles veut intégrer dans les PO, fait débat. Le dossier des produits transformés est plus compliqué. La France reçoit annuellement environ 50 ME pour le secteur des fruits (et tomates) destinés à l’industrie. Ces aides à la production devant être supprimées, les Français demandent que l’enveloppe soit maintenue pour les produits déjà concernés en y ajoutant le bigarreau. Pour le secteur des légumes et de la pomme de terre, il faudrait alors puiser dans le 1 % modulation. Reste le gros point d’interrogation : le sort de l’art. 51 qui interdit de DPU les surfaces de grandes cultures qui s’orienteraient vers les f&l. Sa suppression entraînerait un bouleversement profond de tout l’amont de la filière. Réponse mercredi.