Aller au contenu principal

Objectif IGP pour les cerises françaises

L’AOP Cerises travaille sur trois axes de valorisation : l’emballage barquette, la cerise bicolore et les marques et appellations.

L’AOP Cerises de France continue son travail sur la valorisation par la segmentation selon trois axes. Le premier concerne le conditionnement. « La barquette prend de plus en plus de place dans le rayon et répond aux besoins de praticité et de consommation “grignotage”, souligne Alexandra Lacoste, directrice de l’AOP. Ce conditionnement est au départ une attente commune à la distribution et l’amont qui a constaté que les ventes de barquettes n’empiètent sur celles du vrac. » Achat d’impulsion, la cerise est un petit produit en termes de place dans le rayon f&l. La segmentation par le conditionnement la rend plus visible. La gamme peut être complétée avec la cerise bicolore. Il s’agit du deuxième axe travaillé par l’AOP. « C’est une cerise avec un très bon gustatif et visuellement différenciant, précise Alexandra Lacoste. Afin d’avoir des cerises bicolores en complément de gamme tout le long de la saison, nous travaillons sur de la création variétale et il y a des tests intéressants du CTIFL. »

Une préférence nationale

Dernier axe, et non des moindres : la valorisation par les marques et les IGP. En France, il n’y a pas (encore) d’IGP pour la cerise, et peu de marques : cerise de Bessenay (lire p. 28), cerise des Coteaux du Ventoux (lire p. 29), cerise de Céret (Primélice)…, et les marques propres des OP et Sica. « L’IGP est vraiment à envisager car tous les sondages consommateurs font émerger que les consommateurs sont rassurés par l’offre française et les signes de qualité, illustre Alexandra Lacoste. Et il y a un enjeu de sécuriser la production géographique : la cerise française est essentiellement destinée au marché français mais c’est important de monter qu’il y a aussi les terroirs. »

Jean-Christophe Neyron, président de l’AOP, acquiesce : « La valorisation par une marque ou mieux une IGP permet de se démarquer et dynamise et organise les producteurs. Côté commerce, il y a certes une préférence pour la production nationale, mais dès qu’il y a une baisse ou en creux de production, les acheteurs basculent facilement sur l’import. Il faut qu’on se défende. Il y a de la place pour plus de volumes français. Ces valorisations permettent, lorsque le marché est engorgé, de faire passer des volumes par des actions de marketing, que ce soit sur les marchés ou en GMS. »

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?
Portail Reussir

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 18 juillet 2025 sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes