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3 questions à Luc Barbier, président de la FNPFruits
« Nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes »

3 questions à Luc Barbier, président de la FNPFruits

FLD : Quel message la Fédération a-t-elle voulu faire passer pendant ce 69e Congrès ?

LUC BARBIER : Celui que nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes. Il est plus que jamais nécessaire d'approfondir le dialogue existant au niveau de l'interprofession, avec toutes ses parties prenantes. Il faut que le partage d'informations et de réflexions devienne un réflexe inné entre les familles. Il y va de l'enjeu de la filière : veut-on qu'elle connaisse le même sort que la sidérurgie dans les années  80 ou veut-on une filière dynamique répondant aux attentes de la société et des consommateurs ?

FLD : Xavier Belin a annoncé vouloir un compte pénibilité par métier. Quelle est la position de la FNPFruits ?

L. B. : Nous suivons la ligne de la FNSEA à une différence près : nous demandons la mise en place d'un moratoire. En arboriculture, il n'y a pas de tâche postée, les employés assurent plusieurs activités. Il est donc très difficile de prendre la mesure de la pénibilité. De plus, nous sommes des TPE, nous n'avons pas de DRH pouvant prendre en charge ce travail. C'est un règlement qui aggrave la non-compétitivité des entreprises. Et vu le risque juridique, cette mesure a un impact financier au long terme en dévaluant le prix de revente de l'exploitation.

FLD : Vos confrères maraîchers ont signé un partenariat avec l'enseigne Carrefour. Cela n'inspire pas la filière fruit ?

L. B. : Il ne serait pas plus difficile en fruits de mettre en place une démarche similaire à ce que Légumes de France a fait. Mais la position de la FNPFruits est claire : le commerce doit rester au commerce. Ce n'est pas au producteur de s'occu-per des accords commerciaux. En revanche, la Fédération a le devoir de poser la question sur l'évolution des relations commerciales.

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