Trois questions à...

Nous allons enrayer la spirale négative

Fld Hebdo : L'Association Nationale Pommes-Poires vient de créer quatre commissions dont vous présidez l'une d'entre elles. Expliquez-nous.

Albert Richard : L'association – présidée actuellement par Daniel Sauvaître et créée à la suite des anciens comités économiques – existe depuis 2008. A notre dernier Conseil le 1er juillet dernier, nous avons décidé que les professionnels seraient plus impliqués au sein de l'ANPP. Nous avons donc constitué des tandems, un administratif/un pomiculteur au sein de chaque commission. Je préside ainsi la commission intelligence économique et commerce et je travaille en binôme avec Vincent Guérin, économiste de l'ANPP. La commission lobbying est ainsi présidée par Daniel Sauvaître, celle du marketing et communication par Béatrice Chauffaille, responsable marketing chez Perlim, et celle des techniques en station par Robert-Pierre Cechetti, président de la Sica Vergers Mauguio.

Fld Hebdo : Quels sont les objectifs de votre commission intelligence économique et commerce ?

A. R. : Nous sommes partis du constat qu'en vingt ans, les vergers français avaient perdu un tiers de leurs surfaces. Nous souhaitons donc enrayer cette spirale négative, redynamiser la filière, mobiliser toutes les forces vives, travailler avec l'amont et l'aval ainsi qu'avec les Pouvoirs publics.

Fld Hebdo : Plus précisément, quels sont les axes de votre travail ?

A. R. : Nous devons nous réunir fin août pour lancer les premières pistes. Comment améliorer la performance économique de la filière, réfléchir au marché dans les dix ans à venir, quelles orientations stratégiques devons-nous prendre pour les divers marchés à l'international, quels moyens mobiliser, comment promouvoir la pomme française. Nous ferons ensuite nos propositions au conseil d'administration qui se réunit régulièrement, au moins une fois tous les deux mois soit à Paris, soit en région.