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Normandie : une filière légumes à cultiver

La filière légumes a encore du chemin à parcourir, entre le financement des outils de recherche et de développement, les questions environnementales...

LE PRÉSIDENT DU SILEBAN A CONFIÉ SES INQUIÉTUDES à Hervé Morin sur le devenir financier de la station d’expérimentation qu’il préside.

La Normandie peut être fière de son jardin. Avec 400 producteurs fédérés au sein de deux OP (Agrial et GPLM), elle fait pousser quelques 200 000 t de légumes par an sur 8 260 ha, générant ainsi 3 000 emplois. Mais il faut continuer à cultiver son jardin car la concurrence pointe le bout de ses plantules. « Dès que ça va mal en céréales, le légume est la première production à prendre une volée », annonce Bernard Guillard, président de Jardins de Normandie.

Pour garder son train d’avance, la Normandie doit viser l’excellence et continuer à occuper le haut du panier avec des produits qui répondent aux attentes du consommateur. Mais ce n’est pas le bio qui est privilégié, à cause des problèmes d’enherbement.

La concurrence des zones céréalières

Les légumiers normands misent sur les outils de recherche, comme la station du Sileban. « Chaque travail mené au Sileban profite aux producteurs », insiste son directeur. La plantation à trou en poireau, la protection du navet par filet, la segmentation de gamme en salades, l’allongement du calendrier en carottes, constituent autant d’évolutions techniques culturales. Mais le Sileban est inquiet pour son avenir. Finis les contrats de plan Etat-Région, le financement de la recherche se base désormais sur des appels à projets. « Le manque de visibilité financière du Sileban est de plus en plus marqué », s’inquiètent ses dirigeants. Réponse d’Hervé Morin, président de la Région Normandie : « Je veux une culture d’objectifs et de résultats ». Pour conserver son dynamisme, la filière va donc devoir solliciter d’autres contributeurs.

Thierry Guillemot

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