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Produits d’import
Nette progression des frais logistiques par conteneur

Le retard du Chili soutient les prix des fruits d’hémisphère Sud. Les frais logistiques sont en hausse de 20 % en un an pour les approches par conteneur. Les coûts restent bas pour les reefers.

 L’entrée en pleine saison des fruits d’hémisphère Sud intervient dans un contexte peu porteur à l’aval mais tendu à l’amont. Ainsi, en raisin d’Afrique du Sud, les exportations vont bon train vers l’Asie. Cela contribue à alléger l’offre vers l’Europe, notamment en Red Globe. Cela facilite la mise en rayon des variétés noires qui arrivent en pleine saison et dont les prix sont plus fermes. En variétés blanches apyrènes, les arrivages du Chili sont retardés jusqu’à la semaine prochaine. Vu la faiblesse des rendements en précoce et la pression de l’Afrique du Sud en Europe, priorité a été donnée au marché nord-américain.
En poire, les variétés d’Europe affichent des prix plus fermes en petits calibres alors que la demande regimbe un peu face aux prix. Cela crée une pression sur les vendeurs de Conférence au Benelux. Les prix élevés payés en production ne laissent qu’une marge symbolique au commerce. En Rocha du Portugal, l’échelle des prix se réduit entre 1,25 € en barquette de 55-60 et 1,40 € en plateau 65+. En Williams d’Argentine, le prix de croisière en vrac s’établit à 1,40 € stade import.

Plus 1 000 euros par conteneur
Après deux ans de forte baisse, les coûts logistiques progressent, du moins par conteneur. On atteint au moins 6 000 € pour le Chili en équivalent 20 pieds, soit 1 000 € de plus en un an. Le tarif en provenance d’Argentine est à 1 000 € en dessous, le prix public étant à 5 200 € contre 6 300 € pour le Chili, hors atmosphère contrôlée. Malgré un regain de demande saisonnière, le marché du reefer reste très difficile. En effet, les prix du transport par conteneur ayant atteint leur point le plus bas depuis vingt ans début 2012, de nombreux exportateurs ont fait le choix de ce mode de transport au détriment des affrètements de reefers. Malgré le démembrement d’une centaine de bateaux en trois ans, l’offre de reefers reste excédentaire. De ce fait, la marge de négociation est importante et les prix du fret en provenance d’Afrique du Sud sont très variables selon le volume traité.

Sous-activité en légumes

En Andalousie, la diversification de la gamme variétale de fraises précoces permet à certains de segmenter l’offre. Mais les variétés Primoris, Sabrina, Splendor ou Fortuna ne se démarquent pas aisément car le prix moyen reste sujet à très forte pression.
La sous-activité pèse plus sur le marché des légumes. Les origines d’importation sont sous la pression des acheteurs. En tomate Cœur de Bœuf, l’écart va de 1,30 € pour le Maroc à 3 € et plus pour la France. Seul le froid prévu dans le Sud de l’Espagne et le Maroc peut contribuer à soutenir les prix. La courgette a flanché jusqu’à 0,60 €, le coco plat à 1,70 €. La tomate ronde est repassée au-dessus de 0,70 € et pourrait terminer la semaine à près de 1 e si le froid persiste. En Espagne, c’est le second pic de la saison du brocoli mais les prix tiennent autour de 1 €. Le négoce des aulx est très peu actif. Le flux en provenance d’Espagne n’est toujours pas tari avec un prix de revient de 2,20 € franco. Si bien que les lots importés à grands frais d’Argentine ne trouvent guère preneurs au-dessus de 3 €. De plus, les licences achetées pour le 1er trimestre et non utilisées sont perdues en fin de mois.

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