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Kiwi
Naissance de Swiki, le « Zespri à la Française »

Trois gros opérateurs du Sud-Ouest (Sikig, Blue Whale et Barniol) regroupent plus de 15 000 tonnes de kiwis sous la marque commune Swiki.

Les trois entreprises du Grand Sud-Ouest avaient « une tradition de travail en commun depuis sept ou huit ans, une relation de confiance et de transparence », explique Julien Pedelucq (Sikig), président de la nouvelle association. Elles jouaient la complémentarité en cas de besoin. Cette collaboration débouche concrètement sur une association entre les SAS Sikig et Blue Whale qui ont signé les premières, rejointes incessamment par Barniol, partie prenante de toute la négociation. Le siège social de la nouvelle structure se situe à l’épicentre, à Montauban, où Blue Whale fournit les moyens techniques et administratifs et où se trouve le responsable, Patrice Charlet.

Les partenaires proposeront sous marque Swiki une gamme construite, « un univers 12 mois sur 12 » : un premium (cueillette tardive grand cru), un Label Rouge, un bio, un classique, un family, un swiki rikiki pour les petits fruits, du mûr à point… La gamme sera complétée au plan commercial par les Zespri Gold de Blue Whale et Sikig et les Summerkiwi de Barniol.

Effet de masse, effet de marque

Dès la campagne à venir, on trouvera sur les linéaires français des kiwis sous marque Swiki. La nouvelle « société de marketing est dédiée au service du client, grande distribution et grossiste, et du consommateur ». Elle mise « sur l’effet de masse et l’effet de marque ». En année basse, le volume mobilisable représente 15 000 tonnes de produit.

L’argument, c’est la mise à disposition des clients de matériel promotionnel et d’équipes de marchandiseurs –  « un gros programme ».

Des études conduites à l’initiative du BIK ont montré que le consommateur repérait peu de marques en kiwi, mis à part le kiwi néo-zélandais. La création d’une marque forte française est un serpent de mer qui avait déjà failli voir le jour au niveau national. Officiellement, il y aurait en France 500 à 600 metteurs en marché de kiwis, « du livreur de 3 tonnes au supermarché à celui qui fait 10 000 tonnes à l’international. Cela ne facilite pas le marketing ». D’où cette décision de commencer par « fédérer de très grosses stations sur le kiwi vendu en France ». Car l’association, « une force d’organisation, de commercialisation et de réflexion », se veut « un club ouvert », insiste Julien Pedelucq et elle ambitionne de devenir à terme une sorte de « zespri » français.

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