Pommes de terre
Monoprix Gourmet s’offre la Bonnotte de Noirmoutier
Le partenariat entre Monoprix et la Coopérative de Noirmoutier est renouvelé cette année pour une mise en avant de dix jours environ.


« Aujourd’hui c’est un événement annuel national pour l’enseigne, s’enthousiasme Dominique Fenech, directeur des achats produits frais chez Monoprix à l’occasion du Salon de l’agriculture. Il existe une véritable attente de la part de nos clients quand arrive l’époque de la variété primeur de Noirmoutier la plus célèbre : la Bonnotte. Alors nous avons voulu aller plus loin en apposant notre marque premium : Monoprix Gourmet. » La démarche de partenariat a été testée l’an dernier avec succès. L’enseigne et la Coopérative de Noirmoutier annoncent que, cette saison, Monoprix commercialisera 50 % de la production de Bonnotte, soit l’équivalent de 100 t dans tous les Monoprix de France durant quatre semaines. Avec la vague de froid qui s’est abattue début février, les plantations ont été retardées de quelques semaines. « D’habitude, nous plantons la Bonnotte le 2 février, mais cette année c’était impossible en raison des conditions météo exceptionnelles », indique Gérard Sémelin, directeur de la Coopérative de Noirmoutier. Pour autant la récolte ne devrait pas avoir de retard et sera attendue pour le 4 mai. « La Bonnotte, nous l’avons relancée en 1991 avec l’Inra, raconte encore Gérard Sémelin. Et c’est en 1997 que l’on a conclu un accord avec Monoprix. L’enseigne s’est alors engagée avec nous pour la mise en avant de la primeur de Noirmoutier et plus particulièrement de la Bonnotte. Cette année, nous voulons mettre l’accent sur ce partenariat et redire notre confiance à l’enseigne. »
La Bonnotte chez Monoprix, un événement attendu
Déjà, en 2004, le partenariat agricole avec Monoprix avait fait l’objet d’une forte rencontre, des chefs de rayons s’étaient rendus à Noirmoutier pour voir des producteurs de Bonnotte. « Notre volonté chez Monoprix c’est de valoriser les terroirs, les hommes et le produit. La Bonnotte est un exemple emblématique de notre démarche et elle s’y prête. On crée un événement autour d’un produit, explique encore Dominique Fenech. Ce sont de belles rencontres que nous voulons renouveler et pérenniser. Après, Monoprix accompagne la Coopérative agricole de Noirmoutier malgré les aléas de la météo et de la production. Et c’est l’agilité de l’enseigne qui permet de pouvoir s’adapter aux caprices de la nature ! » En effet, il se pourrait bien que cette année, la Bonnotte ait quelques jours de retard. Dans le cadre de ce partenariat, l’opération de mise en avant devrait durer dix jours et l’enseigne souhaite garder sa mise en avant comme un événement de saison. « Souvent on entend dire que le rayon fruits et légumes manque d’attractivité et de mise en avant, regrette Dominique Fenech. L’arrivée de la Bonnotte, c’est un événement qui est attendu par nos clients. Alors on travaille sur la théâtralisation de l’offre en donnant plus d’ampleur à l’opération et ce grâce à la mise à disposition d’un petit display spécifique et d’un message clair et pédagogique pour le client avec une mise en avant et un fronton particulier. »
Quant à la fête de la Bonnotte, elle se déroulera comme chaque année le 5 mai sur l’île. En parallèle, la coopérative sera présente au Salon Gourmet qui se déroule aux Sables d’Olonne et des relations ont été nouées avec Châteaux et Hôtels du Groupe Ducasse. « Cette année, nous avons une forte mise en avant pendant dix jours de la Bonnotte via leurs réseaux, explique Gérard Sémelin. Et puis nous avons décidé de mettre en avant la Bonnotte dans plusieurs capitales européennes. On a déjà posé des jalons pour distribuer une palette de Bonnotte dans les plus grands restaurants des capitales de plusieurs pays dont le Danemark, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et nous attendons l’aval de l’Espagne et de l’Italie », indique encore Gérard Sémelin.
En parallèle, la Coopérative de Noirmoutier annonce que de nouvelles variétés choisies exclusivement pour leur goût font leur apparition. C’est le cas de Sirtema, Lady Cristl, Charlotte et, cette année, une nouvelle variété Esmeralda, « c’est une très belle variété à chair ferme que nous allons proposer sur le marché à la fin mai, explique Gérard Sémelin. Nous attendons entre 300 à 400 t cette année. »