Monloup signe sa gamme de fraîche découpe “La Saveur d’abord”

La Saveur d’abord SAS est une filiale de Monloup, basé sur le marché de Rungis. Le nom évoquera aux plus anciens la démarche lancée il y a une dizaine d’années par ce même grossiste en faveur d’une sélection rigoureuse et contrôlée en fruits et légumes. Ce sont les mêmes préceptes qui président aujourd’hui mais appliqués à une offre en fraîche découpe. « Le marché est actuellement demandeur de ce type de produits. Le consommateur désire des produits frais et sains mais ne dispose pas du temps pour les préparer. C’est à ce niveau que nous voulons intervenir en proposant des fruits, des légumes et des mélanges du type "fait maison", sans additifs, ni chlore », explique Aurore Méry, directrice générale associée de La Saveur d’abord SAS. La gamme comporte une centaine de références et est constituée à 70 % par les fruits et 30 % par les légumes, travaillés à partir de l’atelier de la société dans le bâtiment C3.

Onze mois après son lancement, la société a déjà des best-sellers : ananas (morceaux et tranches) et noix de coco, des classiques, mais aussi des offres plus pointues : trio ananas-framboise-kiwi ou poêlée oignon rouge-trio de poivrons. « Il existe de fortes différences entre la première et la quatrième gamme. La maturité du produit est cruciale pour nous. C’est pourquoi nous favorisons la mangue avion ou un ananas bien doré. En termes d’approvisionnement, il est clair qu’être à Rungis est un avantage, tout particulièrement en ce qui concerne les légumes », concède Aurore Méry.

La gamme est aujourd’hui présente dans plusieurs distributeurs en Ile-de-France – Franprix, E.Leclerc, Auchan, Casino, Intermarché - et entend se développer sur le reste de la France. « Nous privilégions une relation directe avec le magasin. Le contact avec le chef de rayon permet d’échanger sur la gamme. Ce retour du client nous permet de la faire évoluer. Ainsi, nous travaillons actuellement sur les grammages afin de créer une offre pour les monofoyers afin d’atteindre un prix psychologiquement acceptable par le consommateur », souligne Aurore Méry. L’objectif est aussi d’aller vers les détaillants traditionnels et les sensibiliser à élargir leur gamme, encore réduite, de fraîche découpe.