Ministère à terre
Le prochain gouvernement ne devrait pas compter plus de 15 ministres, dont 7 femmes. La vingtaine de secrétaires d’Etat “techniques” serait nommée après les législatives. Au-delà de la symbolique du gouvernement resserré, cet engagement du Président élu l’oblige à procéder, dès le jour de sa prise de fonction, à un chamboule-tout ministériel et administratif sans précédent. Ainsi, Bercy serait découpé en deux ministères, un pour les “comptes publics” (les impôts, la sécu, etc.) et un grand ministère des “entreprises et de la politique économique”. La culture pourrait rejoindre l’éducation. La santé et les sports feraient cause commune. Et l’Agriculture ? On sait que la position du candidat Sarkozy n’a pas été très claire pendant la campagne. Depuis l’élection, les syndicats agricoles, FNSEA en tête, sont à la manœuvre pour conserver un ministère de plein exercice. Un ministère qui pourrait être élargi à d’autres compétences, pourvu que l’intitulé commence par agriculture, dit-on rue de la Baume. La FNSEA a même son favori pour le poste : Christine Lagarde, actuelle ministre du Commerce extérieur. Deux autres noms sont cités, deux centristes ralliés : Maurice Leroy et François Sauvadet. Mais ce dernier n’aurait pas les faveurs de la profession. Réponse vendredi.