Mettre en valeur les choux de Bruxelles
Au XIVe siècle, les hybridations des variétés de choux ont amené les producteurs bruxellois à développer le choux de Bruxelles. Grâce à sa culture verticale, la production en masse sur de faibles surfaces a été possible.A la réception, les feuilles doivent être serrées, d’un beau vert. Examiner la coupe pour évaluer sa fraîcheur. La présence de pruine à la cassure d’une feuille garantira la fraîcheur du lot.
Le chou de Bruxelles appartient à la famille des bourgeons. Son évolution naturelle l’amènera donc à éclore. La chaleur et la lumière en seront les facteurs déclenchant. Les températures basses et les milieux aérés favoriseront la conservation. Sensibles à l’éthylène, les stocker à l’écart des fruits.D’octobre à janvier, le chou de Bruxelles pèsera entre 0,20 et 0,30 % du chiffre d’affaires. Malgré ce faible quota, son capital image pour la fraîcheur du rayon est important. L’implanter dans l’univers des choux à cuire, proche des légumes d’accompagnement. Il sera mis en valeur sans présenter trop de volume pour garantir la fraîcheur et attirer l’œil du consommateur.
Repères
La production française (22 589 t en 2006) se concentre dans la région Nord-Pas-de-Calais où il est surconsommé (1,5 fois plus que la moyenne). Le reste de l’approvisionnement se fait depuis la Belgique (6 000 t) et les Pays-Bas (4 500 t).